La complainte du partisan

La complainte du partisan

De toutes les chansons qui ont été écrites pour célébrer la Résistance, l’Histoire aura retenu surtout le Chant des partisans. Le succès mérité de cette chanson en a malheureusement laissé d’autres dans l’ombre, dont une qu’on pourrait considérer comme sa soeur, au titre quasi-identique : la Complainte du partisan.

Lire l'article

La fiancée du pirate

La fiancée du pirate

Depuis le 2 avril, l’Opéra de Quat’Sous, de Bertolt Brecht et Kurt Weill, est entré au répertoire de la Comédie Française. Ça fera sans doute grincer les dents des gauchistes grincheux, qui hurleront (un peu trop vite) à la trahison. Pensez donc ! Brecht, l’auteur subversif par excellence, mis à l’honneur dans le théâtre le plus bourgeois qui soit ! Ce serait quand même oublier que, Comédie Française ou pas, les scènes des théâtres restent parmi les derniers espaces de liberté quasi-totale de notre société. Surtout, ce serait faire un mauvais procès au texte de Brecht, ainsi qu’à la mise en scène de Laurent Pelly, qui amène toute la subversion du livret directement à la face de ces bourgeois abhorrés, ce qui n’est pas rien. Évidemment, rien ne garantit qu’ils saisissent bien tous la portée du discours qu’ils entendent, mais au moins on aura essayé. Et puis surtout, il faut savoir que la Comédie Française, ça ne coûte même pas cher d’y aller. Donc amis gauchistes énervés, un seul conseil : courrez voir la pièce, ça vaut le coup, et puis ça permettra d’amener votre légitime révolte directement là où elle sera la plus utile. C’est-y pas beau ça ?

Lire l'article

Tout n'est pas bon dans le nippon

Tout n'est pas bon dans le nippon

Après un faux départ dans les années 80, la culture japonaise a fait un retour fracassant en France au début des années 2000, avec les mangas comme tête de pont. Entre 2000 et 2002, le public français a l’occasion de découvrir des séries qui font alors un carton au Japon, largement mérité au vu des qualités narratives et de dessin qu’elles présentent. Parmi celles-ci, citons simplement One Piece (meilleure bande dessinée du monde, faut-il le rappeler ?), Hunter x Hunter, Hikaru no Go ou 20th Century Boys. Evidemment, ça change des Goldorak et des Bioman du grand frère, et le contraste avec les séries pourries (il faut arrêter de se voiler la face, les nostalgiques du fond, là bas) des années 80 ne fait que renforcer le succès que rencontre immédiatement le format en France.

Lire l'article

Si j'avais un marteau, je taperais sur Claude François

Si j'avais un marteau, je taperais sur Claude François

Dans les années 60 et 70, l’une des grandes tendances de la chanson française était la traduction en langue française de succès américains, et notamment d’un certain nombre de protest songs. Hugues Aufray par exemple s’est fait connaître par ses versions françaises de Blowin’ in the Wind et de The Times They Are-a-changin’ de Dylan. Mais alors qu’un Aufray cherchait avant tout à transmettre l’esprit révolutionnaire des chansons qu’il adaptait, d’autres se contentait de piquer des mélodies efficaces pour livrer des versions plates et édulcorées de certaines des plus belles chansons jamais écrites. C’est le cas de Claude François et de son hallucinant Si j’avais un marteau.

Lire l'article

L’abattoir – το σφαγείο

L’abattoir – το σφαγείο

Moment culturel aujourd’hui avec une chanson de Mikis Theodorakis, qui est en fait un hymne écrit en 1982 pour l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP). En Grèce, cet homme fait figure d’héros national du fait de son engagement pour la liberté et la démocratie tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, et encore aujourd’hui. Ses oeuvres ont souvent un double sens. En fonction de l’interprétation, elles pouvaient être franchement révolutionnaires, et en même temps banales.

Lire l'article