Bon Laurent et Alassane vous venez ici et vous vous dépêchez ! C’est quoi ce bordel, je vous entends brailler depuis mon bureau. Quoi Alassane ! Y a Laurent qui veut pas te laisser la place alors que c’est toi qui a gagné les élections. Bah mon petit Laurent, si t’as perdu, t’as perdu et puis c’est tout.

Comment ça les élections n’étaient pas démocratiques. Bon déjà ne parle pas de ce que tu ne connais pas et ensuite ce n’est pas toi qui décide si les élections sont démocratiques, c’est la France. Comment ça la France-Afrique c’est fini ! Eh Bamboula, tu vas pas me faire une leçon d’histoire. D’ailleurs comme l’a dit notre cher et magnifique et super beau Président Sarkozy 1er (Ah je bande là…) « l’Homme africain n’est pas assez rentré dans l’Histoire », et puis ce n’est pas parce que la France-Afrique est finie qu’on ne va pas continuer à décider pour vous. On est comme ça nous, on défend la Démocratie où qu’elle soit.

Moment culturel aujourd’hui avec une chanson de Mikis Theodorakis, qui est en fait un hymne écrit en 1982 pour l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP). En Grèce, cet homme fait figure d’héros national du fait de son engagement pour la liberté et la démocratie tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, et encore aujourd’hui. Ses oeuvres ont souvent un double sens. En fonction de l’interprétation, elles pouvaient être franchement révolutionnaires, et en même temps banales.

Depuis bientôt 4 mois, grèves, manifestations et émeutes, agitent l’Europe. Et qui est-ce qui a commencé en premier ? C’est NOUS !!!! C’est peut être un peu prétentieux, mais rappelez vous ! Entre septembre et octobre 2010, partout en France, des millions de personnes sont descendues dans les rues manifester contre la réforme des retraites prévue par le gouvernement Sarkozy-Fillon. Quel gâchis ! Tous ces jours non-payés pour finir encore plus bas que le niveau de départ, qui était déjà bien bas.

Mon cher Papa, ma chère Maman,

Nous sommes bien arrivés à Athènes. Le voyage en avion s’est bien passé. Il y avait plein d’Espagnols sur notre vol, rapport qu’il n’y avait plus d’avions à Barcelone, paraît-il. Vous connaissez les Espagnols : ils nous ont mis une ambiance du tonnerre et n’ont pas arrêté de draguer les hôtesses pendant tout le voyage. Qu’est-ce qu’on a rigolé quand Pedro a montré son c** au hublot !