63 s’en est allée mais reviendra

De rébellions en répressions, retour sur l’histoire douloureuse des Touaregs du Mali à travers la chanson emblématique «63» du groupe Tinariwen.
De rébellions en répressions, retour sur l’histoire douloureuse des Touaregs du Mali à travers la chanson emblématique «63» du groupe Tinariwen.
Finalement, quoi de mieux pour comprendre les enjeux stratégiques et politiques que de se mettre soi-même aux commandes d’un pays ?
Le recours à l’ethnicisme est un écueil intellectuel, en Afrique comme partout. L’émission « Le dessous des cartes » n’échappe pas à la règle.
Retour sur un mois de tension au Mali, après les combats qui ont opposé deux corps de l’armée : les parachutistes ont en effet attaqué l’armée de terre pour protester contre la tentative d’arrestation de leur chef et marquer leur opposition au coup d’état du 22 mars dernier.
Un front de 38 partis et d’associations «démocrates» s’est réuni ce ludni, portant comme étendard l’article 121 de la constitution du Mali dénonçant comme « crime imprescriptible contre le peuple » tout coup d’état ou putsch.
« Les militaires du CNRDRE sont des farfelus, mieux vaut une mauvaise démocratie qu’un retour au pouvoir des militaires ». Cette déclaration de Badou Koba journaliste au canard déchainé quotidien satirique malien décrit le ressentiment d’une majorité de la population malienne.
La rédaction permanente du poisson rouge vous propose de suivre en direct les évolutions majeures de la situation au Mali. Retrouvez toutes les parutions par ordre chronologique pour en comprendre les enjeux.
Le président de la république malienne Amadou Toumani Touré a été exfiltré du palais présidentiel et destitué de son poste dans la nuit de mercredi à jeudi suite à la mutinerie d’une partie de l’armée malienne. Point sur la situation aujourd’hui par notre correspondant Jean Balthazar.
Février 2012, Festival sur le Niger à Ségou au Mali. Un vieil homme vêtu d’une casquette et d’une chemise bleue, guitare en bandoulière apparaît sur scène et déclenche des trombes d’applaudissements : Boubacar Traoré.
Plus de 30.000 festivaliers se sont retrouvés dans la ville de Ségou du 14 au 19 février, pour assister à la 8éme édition du Festival sur le Niger. Malgré les événements qui touchent le Nord du Mali, le public était au rendez-vous pour assister aux concerts, aux danses ou encore aux débats proposés dans le cadre du festival.
Noyée au milieu de révélations tonitruantes quant au passé des deux otages français au Mali, une information de la plus haute importance semble avoir été délaissée par bon nombre de rédactions françaises. Quelques heures avant l’enlèvement de Serge Lazarevic et Philippe Verdon, un individu présenté comme un médiateur français se faisait tirer dessus dans le nord du pays
Le Mali et plus largement le Sahel sont devenus depuis l’année dernière l’un de ces gouffres médiatiques dans lequel les journalistes ont pris l’habitude de patauger. Enlèvements, assassinats et attaques contre des occidentaux s’y sont multiplié, et de dénouements tragiques en mises à l’amende répétées, personne n’y a visiblement rien compris. Derrière cette réelle violence politique dont les européens sont la cible privilégiée, on a collé un nom, très vendeur, à mi-chemin entre Star Wars et Bobby Lapointe : AQMI