L’enfant cachée de Bedos et Ribeiro
Elle est comédienne. Elle a 30 ans. Elle fait sa tournée dans des usines en lutte et incarne sur scène la femme de Karl Marx. Elle s’appelle Audrey Vernon et Poisson Rouge dresse son portrait.
Elle est comédienne. Elle a 30 ans. Elle fait sa tournée dans des usines en lutte et incarne sur scène la femme de Karl Marx. Elle s’appelle Audrey Vernon et Poisson Rouge dresse son portrait.
Pour comprendre ce qu’est la lutte des classes, il y a désormais mieux qu’un discours de Mélenchon : l’édition en bande dessinée du Manifeste du Parti Communiste, écrit en 1848 par un certain Marx et un certain Engels. Autant prévenir : l’émancipation en manga, ça envoie du lourd !
« Contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. » Cette phrase de Claude Guéant a été très commentée, mais plus sur sa seconde partie que sur la première, qui est pourtant révélatrice. Les éléments de langage ne mentent jamais.
Passé de délicieux moments cette semaine à regarder les vidéos de la pub turque Never say no Panda et à chantonner True Love Ways de Buddy Holly en bouffant des sardines-tomates. Puis glissé sur un streaming De Nuremberg à Nuremberg, de Frédéric Rossif, documentaire assez cool sur la Seconde Guerre mondiale, vu dix fois étant gamin tandis que d’autres écoutaient en boucle la Scred Connexion.
Oui, je sais… Moi aussi, quand j’ai entendu parler d’une adaptation en manga de l’œuvre fondatrice de la pensée économique marxiste, j’ai eu un peu peur. Connaissant le goût des Japonais pour le kitsch et le grandiloquent, on pouvait s’attendre au pire. D’un autre côté, le manga est aussi un média qui nous a offert quelques unes des œuvres politiques les plus puissantes du XXIème siècle, comme l’Histoire des 3 Adolf d’Osamu Tezuka ou les Vents de la Colère, de Tatsuhiko Yamagami. Si le pire était à craindre, l’irruption du meilleur était donc toujours possible.