Ne laissons pas la Commune de Paris aux hipsters !

Cent quarante-quatre ans après l’insurrection populaire et révolutionnaire, des hipsters parisiens tentent une OPA sur l’héritage de la Commune de Paris. Gerbant.
Cent quarante-quatre ans après l’insurrection populaire et révolutionnaire, des hipsters parisiens tentent une OPA sur l’héritage de la Commune de Paris. Gerbant.
Dans son dernier ouvrage, De la banlieue rouge au Grand Paris, Alain Rustenholz propose une exploration géographique et temporelle de la ceinture ouvrière de Paris. Et nous invite à repenser en profondeur la question d’une métropole du Grand Paris.
Et il n’y avait que des vieux, ou presque. A se demander si tout le monde a bien pris la mesure de ce qui se joue là-bas.
Les catacombes de Paris ont été visitées par des artistes peintres de Berlin et Paris : Zef 13, Weno et Mara. Le Poisson Rouge vous livre la vidéo.
Saez, on aime ou déteste, mais ce qui est certain c’est qu’il ne laisse personne indifférent. La faute à sa voix : chevrotante, plaintive, elle peut irriter autant qu’elle peut toucher. Autant être clair tout de suite : j’adhère à fond !
Depuis sa sortie le 19 octobre dernier, Polisse a drainé en salles plus d’un million sept cent mille spectateurs. Un film populaire qui ne baisse pas son froc et mêle une atmosphère très accessible au public français à l’influence de tout un pan de la fiction télévisuelle d’outre-atlantique.
Souvenez-vous, on noyait alors des algériens dans la Seine pour les forcer à se taire. Leur guerre d’indépendance, cette révolution débutée sur l’autre rive de la méditerranée se prolongeait à Paris et le pouvoir réagissait avec une violence inouïe. La Raspouteam, petit collectif de street artists déjà remarqué pour ses travaux sur la Commune a décidé d’en faire un webdocumentaire remarquable. Nous les avons rencontré.
Le 11 octobre dernier, une courte manifestation a traversé un quartier de Paris. C’est à l’appel d’une Intersyndicale difficile à accorder que la grève a été déclenchée dans de nombreux secteurs : fonction publique, banques, SNCF, RATP, Education, Santé, etc. rassemblant selon les organisateurs 12 000 personnes à Paris. Tous les syndicats étaient présents sauf F.O. absente des dernières rencontres, et ne trouvant plus sa place entre les deux principales Confédérations, la CGT et la CFDT.
Ce temps là, mes amis, n’existe plus que pour certains d’entre nous à l’évidence. Il ne figure pas dans les livres d’école, pas plus d’ailleurs que dans la majorité des médias. Balayés, les destins grandioses, l’insurrection, les espoirs collectifs et les idéaux. Tout ceci n’est pas à la mode voyez-vous ; Paris se meurt, Paris est morte. Les trottoirs s’emplissent de caméras de vidéosurveillance et le maître mot « défense de… » s’affiche un peu partout, comme pour dresser l’animal populaire et le contraindre à s’ordonner
Le 8 mai 2011, le Poisson Rouge était de sortie. Objectif : rassembler le max d’infos sur un groupe bien particulier de l’extrême droite, le Bloc Identitaire. À Paris, ils se font appeler les « Apaches », ils existent depuis plusieurs années sous différentes noms (notamment JI pour Jeunesses Identitaires), et ont pour symbole un sanglier. La particularité dans l’organisation du « Bloc » est qu’il fonde toute son idéologie sur « l’identité régionale ». Les noms qu’il donne à ses antennes départementales ressemblent à Nissa Rebella, l’Alsace d’abord, ou encore pour ce qui nous concerne, le projet Apache.
Alors qu’il est stationné sur le trottoir d’en face et mange un sandwich, les yeux à la vitre, les filles sortent de l’établissement. Il remarque soudain la jeune Indienne. Tout à coup, il voit un type portant un manteau en cuir s’approcher de la fille, la prendre par le bras et la tirer violemment de son cercle d’amies. Il lafrappe au visage, parmi les cris indignés de ses copines. Avant que Cornélius n’ait eu le temps de déglutir son sandwich, l’homme traverse la rue en courant et se dirige vers son taxi, tandis que les amies se pressent autour de la fille en état de choc. Il cogne à la vitre, monte à l’arrière, s’affale sur la banquette et ordonne à Cornélius de démarrer. Mais Cornélius refuse de mettre le contact. « Démarre ! Hey, t’es sourd ou quoi ? » Mais Cornélius a les yeux rivés sur la jeune fille, qui pleure, là-bas, devant le lycée.