Claude Imbert, un éditorialiste bêlant avec le troupeau

Claude Imbert, un éditorialiste bêlant avec le troupeau

Son point de vue « original » sur l’actualité (dixit le formulaire d’abonnement du Point où sieur Imbert officie) nous permet une découverte esbaudissante. Il n’y a pas d’alternative, voilà encore un point de vue original, merci M. Imbert.

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La guerre au peuple, bis

La guerre au peuple, bis

Il y a à peine quatre mois, j’expliquais ici même comment le gouvernement grec, sous la pressions de la troïka FMI, BCE et UE, avait commencé une guerre de classe contre son peuple. Quatre mois plus tard, sous la pression constante de la rue, le premier ministre grec Papandréou fait (légèrement) machine arrière et accepte l’idée d’un référendum pour valider le plan de sauvetage (notez qu’on ne parle plus de plan de rigueur, par ailleurs…) : que pensez vous, dès lors, qu’il arrivât ?

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Jorge Gaïtan

Jorge Gaïtan

Le 9 avril, le Poisson Rouge aura une pensée pour Jorge Eliecer Gaïtan. Né dans le village de Manta, dans la région du Cundinamarca au cœur de la Cordillère des Andes, d’une famille de classe moyenne, Jorge Gaïtan a fait des études de droit et de sciences politiques à l’Université nationale de Colombie. En 1924, il rend sa thèse sur « les idées socialistes en Colombie », rien que ça. Afin de peaufiner son instruction, il finit ses études à Rome, par un doctorat en droit.

Dès 1919, il s’engage politiquement contre l’oligarchie du président Suarez qui se partage les richesses du pays et devient rapidement un des leaders de la gauche. Lorsqu’en 1928, les travailleurs en grève de l’United Fruit Company sont tués par l’armée de Suarez, il prend position contre cet acte de barbarie du régime et devient une figure populaire dans toute la Colombie. Elu maire de la capitale Bogota en 1936, il améliore les services publics et lance d’importantes réformes sociales. Nommé ministre de l’éducation en 1940, il lance une grande campagne d’alphabétisation et donne plus de moyens à la culture.

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Pour la réhabiliture de la langue française

Pour la réhabiliture de la langue française

Il y a quelques jours, nos amis d’article XI publiaient un délicieux article, « lexique etc… », qui avait pour but de pointer du doigt le vocabulaire « made in XXIè siècle », mis au point par les manageurs et autres suppôts des marchés financiers. Adeptes de la performance et de la flexibilité, fanatiques assumés de la gagne et du « call back », nos joyeux hystériques encravatés semblent avoir pris une place importante dans nos innocentes existences. Mais si ces élites disposent bel et bien d’une arme de domination massive à travers le langage, ne nous y trompons pas, les classes populaires, elles aussi possèdent un revers foudroyant.

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De la Tunisie et du Mauvais Esprit

De la Tunisie et du Mauvais Esprit

Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’équipe du Poisson Rouge a un sens du timing qui tient de l’exceptionnel. Pensez donc ! On publie un article qui explique à Ben Ali pourquoi il doit partir le vendredi à midi, et à 17h, ça y est, c’est fait ! Sûr que quelqu’un lui a envoyé l’article par e-mail et qu’il s’est dit « si le Poisson Rouge s’y met, c’est fini, il me reste plus qu’à partir ».

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"La seule solution, c'est que le président Ben Ali s'en aille !"

"La seule solution, c'est que le président Ben Ali s'en aille !"

Ah on les entend déjà les critiques mesquines : « Poisson Rouge, ils font genre ils sont au taquet sur l’actualité des luttes, genre je raconte la Grèce, genre je raconte l’Italie, et même l’Islande, mais là le Maghreb se révolte et, comme par hasard, y’a plus personne !! » Rassurez-vous, petits amis du Poisson Rouge, voici l’article que tout le monde attendait sur la lutte des Tunisiens contre la dictature de Ben Ali. En effet, hier se tenait à la Bourse du Travail, à Paris, un grand meeting de solidarité avec le peuple tunisien auquel se sont rendus les braves reporters du Poisson Rouge.

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Du volcan à la révolution, l'Islande sent le souffre

Du volcan à la révolution, l'Islande sent le souffre

Souvenez-vous, c’était il y a à peine un an. Un volcan islandais au nom imprononçable avait fait « éruption » dans notre vie quotidienne en paralysant le réseau aérien d’un bout à l’autre de la planète. Dispersant de ci de là quelques glaviots de laves et de poussières suffisamment fort pour enquiquiner les compagnies aériennes, le monstre naturel avait attiré toutes les caméras du monde vers l’île de glace durant de très longues semaines. Pourtant, au même moment, un autre volcan était en train de naître…

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