Un consensus non avoué

Un consensus non avoué

Voilà que l’on tombe sur une question du site du FN : « Pour lutter plus efficacement contre les actes de délinquance commis par une frange de la population qui a fait de la violation de la loi pénale son mode habituel de vie, doit-on expulser les étrangers auteurs de tels faits ? ». Oups, non ! C’est sur le site de l’UMP !

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Des pandas nazis et l'homme au sac Tati

Des pandas nazis et l'homme au sac Tati

Passé de délicieux moments cette semaine à regarder les vidéos de la pub turque Never say no Panda et à chantonner True Love Ways de Buddy Holly en bouffant des sardines-tomates. Puis glissé sur un streaming De Nuremberg à Nuremberg, de Frédéric Rossif, documentaire assez cool sur la Seconde Guerre mondiale, vu dix fois étant gamin tandis que d’autres écoutaient en boucle la Scred Connexion.

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Le Poisson Rouge en mode Canard

Le Poisson Rouge en mode Canard

Fidèle lecteur du Poisson Rouge, aujourd’hui est un grand jour pour toi. Tu as toujours voulu partager ta passion pour le blog le plus intelligent et le plus subversif du web ? Tu rêves que ton voisin de bureau sarkozyste ouvre un peu les yeux ? Tu veux clouer le bec de ton beau-frère un peu facho pendant les dîners de famille ? Ta mamie s’ennuie dans sa province reculé mais n’a pas accès à Internet ?

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Brême, Ben Laden & Bifurcations

Brême, Ben Laden & Bifurcations

Mais pourquoi le vibro devenait-il soudain si capricieux ? Elle s’en agaçait. Il s’arrêtait sans prévenir, patinait, chuintant comme une hélice hors d’usage lorsqu’elle eût voulu au contraire qu’il s’ébrouât à un rythme d’enfer. Et pourtant, elle en avait bien besoin de son vibromasseur, la femme du capitaine. Elle ne s’était jamais sentie aussi frustrée sexuellement depuis sa piteuse nuit passée avec un capitaine d’un pétrolier géant irlandais, sacré mauvais amant , durant l’hiver 1979, alors que son mari tirait joyeusement des bordées en Mer des Sargasses contre des bateaux ravitailleurs hollandais.

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Les soirées retrouvailles sont un truc de bolos

Les soirées retrouvailles sont un truc de bolos

« Mais qu’est ce qu’on s’ennuie par ici » soupira le capitaine, en époussetant sa veste pleine de cotillons mollassons et imbibés de bière. La soirée de retrouvailles avec ses vieux potes de l’école de la Marine avait finalement été une belle ornière de lassitude, que même l’absorption rapide de boissons fortement alcoolisées n’avait pas réussi à éviter.

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Alchimie de la ville devant l'hôtel Ukraine

Alchimie de la ville devant l'hôtel Ukraine

Les hauts parleurs du sous marin crachotaient une vieille chanson des Stones – Sympathy for the Devil, la préférée du capitaine – alors que le submersible venait se ranger sous les murailles du Kremlin. La Moskova clapotait sous la lune, les énormes pubs Canon grésillaient et rares étaient les passants à s’arrêter devant l’écoutille. Les uns après les autres, les marins barbus et fatigués sortaient et maladroitement s’alignaient sur le quai, trébuchant, leurs visages soudain rapés par l’air du soir, leurs yeux tendus vers le ciel, pauvres chiens fous trop longtemps enfermés dans leur cocon d’acier…

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L’identité vue de ma fenêtre: racisme au pays des santons

L’identité vue de ma fenêtre: racisme au pays des santons

Ça commence dans ma rue. Depuis plusieurs jours je suis dans le sud de la France. Un beau pays, trempé de soleil et venteux. Pas étonnant qu’il en ait inspiré plus d’un, le pays, de Giono à Mistral ou Cézanne, il a connu tous les poètes, les peintres, les musiciens et les conteurs. Il faut dire qu’ici, il fait bon réfléchir, observer, prendre le temps et méditer. Il fait aussi trop chaud, voilà l’excuse. Lever le petit doigt relève désormais de l’exploit, et il est préférable de rester allongé, le nez au ciel et le pastis en main, à penser. Penser à tout, ou rien, c’est selon l’humeur. Pour certains en tous cas. Car pour d’autres, le soleil tape si dur et le vent souffle si fort qu’ils semblent leur ramollir profondément le peu de cervelle que la nature leur concéda jadis. Foutu pays, maudite ville, satanée rue, connards de passants.

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Un sac de billes et du champagne, soirée au salon du livre

Un sac de billes et du champagne, soirée au salon du livre

Sur mon carton d’invitation, il y avait écrit: Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République (merci du rappel) vous prie d’assister à l’inauguration du salon du livre , le Jeudi 17 mars 2011 à partir de 17h.
J’aurais dû me méfier, ça sentait mauvais dès le départ. Etre invité par le Nabot-Léon national en personne, ça craint. Mais bon, que voulez-vous, quand on est mandaté par une équipe de rédaction (j’ai nommé le poisson rouge) pour faire du reportage, on y va sans sourciller. Et puis, il faudra quand même se l’avouer un beau jour, l’immense majorité des gens qui assistent à la grand messe des littéreux, y va pour s’enfiler des coupes de champagne et profiter des petits fours. Alors pourquoi pas moi?

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La gangrène, ça s’élimine !

La gangrène, ça s’élimine !

Salut frangin,

Ça y est ! je suis à Paris. Eh ouai. J’en avais marre, j’avais envi de voir la ville, ses avenues et ses quais, ses parcs et ses quartiers. Et voilà j’y suis. C’est amusant, tout est bizarre ici, il y a du bruit tout le temps, ça n’a rien a voir avec chez nous. Pas une minute de silence, et pas une nuit noire. Des lampes et des lumières partout, sur chaque trottoir. C’est grand, c’est vivant, ça ne s’arrête pas. J’ai pas encore fait le tour des monuments, mais je sens que ça va pas tarder.

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Il sentait bon le sable chaud mon légionnaire

Il sentait bon le sable chaud mon légionnaire

Des histoires de légionnaires, il y en a cent, il y en a mille. Chacune me fait rire à tremper mon jean, un peu comme les histoires de curés pédophiles. A chaque fois que je lis dans un canard local les exploits de nos képis blancs,je savoure avec délectation leurs méfaits en récidive. Ici, on découvre qu’une descente dans un bar minable de la côte d’azur se termine en bagarre sanglante, à grands coups de chaises et de verres brisés. Ailleurs, il est question d’insultes racistes puis de viol collectif sur le plus chétif de leurs collègues fraîchement recruté. Récemment parti en vadrouille sous le soleil de Bamako, j’ai eu la chance, devrais-je dire l’honneur, de rencontrer un ancien de la légion étrangère, un vrai de vrai, un dur, un tatoué.

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Do you want another riot?

Do you want another riot?

Le vendredi 18 février: Jour d’élection pour les Ougandais qui doivent élire leurs parlementaires et un (nouveau) président. Kampala, la capitale de l’Ouganda, pays au cœur de l’Afrique des Grands Lacs, semble étrangement calme.
Dans les jours suivants ont lieu les élections des districts et municipalités.

Ainsi, en ce mois très chaud de février, le pays retient son souffle.

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