Zyed et Bouna : une décision incohérente
La décision rendue par le tribunal correctionnel de Rennes est truffée de contradictions. Une simple lecture du texte permet de s’en rendre compte.
La décision rendue par le tribunal correctionnel de Rennes est truffée de contradictions. Une simple lecture du texte permet de s’en rendre compte.
Certes, il est difficile de plaider pour la condamnation de quelqu’un, fut-il le pire des salopards. Mais moralement, cette histoire doit interpeller la société entière.
Le public et les journalistes étaient au rendez-vous au premier jour du procès de Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos ou le Chacal, à la cour d’assises spéciale de Paris le lundi 7 novembre. Celui qui est jugé pour quatre attentats commis en France en 1982 et 1983 ne semble pourtant pas s’en inquiéter. Bien en chair, le front dégarni et la moustache fine, Carlos, qui se dit « révolutionnaire de profession », se tient dans le box des accusés comme s’il assistait à un spectacle, qu’il anime lui-même la plupart du temps
Eh ben ! Avec tout ce qui se passe en ce moment autours de nous, on ne sait plus trop ou donner de la tête. Franchement, avouez qu’entre le conflit Ouattara-Gbagbo, la chute de Ben Ali, le retour de Duvalier à Haiti, la passation de pouvoir entre les deux Pen (le borgne gras, et la peste blonde) et autres faits divers, on a du mal à suivre l’actualité de ces dernières semaines. Mais heureusement que le Poisson Rouge est là, et que ses proto-détectives indépendants sont présents sur tous les fronts. Tout ça pour dire que le sujet d’aujourd’hui, si vous ne l’avez pas déjà deviné dans le titre, porte sur les groupes armés en Grèce, et notamment l’affaire des anarchistes de la Conspiration des Cellules de Feu (CCF), dont le procès anti-terroriste a débuté le lundi 17 janvier 2011.