Le gouvernement s’empresse de répondre aux patrons qui pleurnichent, seulement voilà : un choc, ce ne serait pas un peu trop violent ?

« Les militaires du CNRDRE sont des farfelus, mieux vaut une mauvaise démocratie qu’un retour au pouvoir des militaires ». Cette déclaration de Badou Koba journaliste au canard déchainé quotidien satirique malien décrit le ressentiment d’une majorité de la population malienne.

Le groupe TESSI ne semble pas touché par la crise. La fortune du PDG Marc Rebouah a pris 40% l’année dernière. Pourtant, les salaires stagnent et les conditions de travail se dégradent. Suite à un mouvement de grève, un salarié a aussitôt été licencié. Nous avons tenu à diffuser son témoignage.

Il me faut avouer que certaines des réactions ayant suivi la publication de l’article de Mask lundi, sur le salaire de nos députés, m’ont passablement surpris. Pour certains, semble-t-il, critiquer la rémunération des parlementaires, c’est être l’héritier des ligues fascistes des années 30. Il est vrai que les groupuscules d’extrême-droite ont toujours fait leurs choux gras de l’antiparlementarisme, mais là où nos commentateurs inquiets quant à l’intégrité idéologique de leur Poisson Rouge préféré font un raccourci un peu rapide, c’est quand ils mettent dans le même sac toutes les critiques, sans que ce soit forcément très approprié.