Marine le Pen et Al Qaida sur la même ligne idéologique

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Elle n’en rate pas une. Ce matin, Marine Le Pen a osé déclarer qu’il fallait déclarer la « guerre » au fondamentalisme, alors même que sept personnes dont trois enfants viennent de mourir parce qu’un fanatique a cru bon de justement mener sa guerre personnelle en France. Rien d’étonnant, tant on connaît l’habitude de l’extrême droite de surfer sur les émotions légitimes et d’attiser les haines pour faire son beurre électoraliste.

Mais la guerre que prône Marine Le Pen n’a rien de différent de celle que prône l’assassin d’enfants. D’un fanatisme l’autre, le résultat, on le connaît d’avance, ce sera le sang et les larmes. Oh, pas le sang ni les larmes de Marine le Pen, mais le sang et les larmes des victimes, qui n’auront sans doute rien demandé à personne, comme d’habitude.

Cinquante ans après la fin d’une guerre dont on n’arrive toujours pas à admettre que c’en fut une, et dont on ne mesure toujours pas à mesurer les conséquences sur la société française, Marine Le Pen veut s’engager dans une nouvelle croisade dont elle ne semble pas saisir la portée. Elle devrait pourtant bien la connaître, cette guerre. Son papounet aurait pu lui apprendre, lui qui l’a faite, et pas dans la dentelle.

Dans son film l’armée du crime, Robert Guédiguian prêtait ces mots à Missak Manouchian : « nous sommes le parti de la vie contre le parti de la mort ». Aujourd’hui, Marine Le Pen a rappelé à tous de quel côté se plaçait le Front National : celui de la mort, de la désolation et de la souffrance.

Ce n’est pas la seule voie. Face à ceux qui veulent faire plier les esprits libres sous le joug de la peur, replonger l’humain dans les ténèbres et les horreurs de la guerre, il est un autre Front que l’on peut opposer : celui  de la solidarité et de l’humanité. Contre le parti de la guerre, on peut toujours choisir le parti de la paix. Contre le parti de la mort, on peut toujours choisir le parti de la vie.

Et si c’est ça être un salaud, alors j’en suis.

Note : alors que cet article sur le fond était en train d’être rédigé, le camarade madrilène publiait un article qui prouve par ailleurs les convergences idéologiques entre l’extrême-droite et les salafistes.

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4 commentaires sur “Marine le Pen et Al Qaida sur la même ligne idéologique

  • Pathétique…

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  • « Cinquante ans après la fin d’une guerre […] dont on ne mesure toujours pas à mesurer les conséquences sur la société française, blablabla… »

    Faut arrêter la fumette, kamarade syndiqué !

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  • Une honte cet article foireux ! Le genre de conneries qui expliquent justement la montée du vote FN !
    Il ne faut pas faire la guerre au fondamentalisme ? C’est le genre d’arguments qu’utilisaient jadis ceux qui disaient qu’il ne fallait pas faire la guerre à l’Allemagne nazie. Discours de collabo qui aurait plu à Louis-Ferdinand Céline. En lisant cet article dégueulasse, je ne m’étonne plus qu’il y ait eu autrefois les accords de Munich, la déroute de 1940 et la collaboration pétainiste. A vomir.

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  • « Contre le parti de la guerre on peut toujours choisir le parti de la paix », ainsi résonnaient ceux qui ont signé jadis les accords de Munich. On connaît la suite.
    Presque 250 morts rien qu’en France depuis janvier 2015…Cet article prouve qu’une partie de la gauche française est encore plus débile et irresponsable que le FN. La gauche la plus bête du monde.

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