Neuf graphiques pour comprendre la crise grecque

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Il y a très longtemps, Zeus, qui passait par-là, aperçut la belle Europe, en tomba amoureux et, pour l’approcher plus facilement tout en trompant la vigilance de sa femme Héra, se changea en taureau. Europe, séduite, monta sur son dos, fut enlevée, ils eurent trois enfants et Zeus l’abandonna. Sans doute le romantisme mythologique vous semble-t-il un peu rustre ; c’est pourtant de l’eau de rose au regard des standards de séduction imposés aujourd’hui par l’Europe à la Grèce. À croire que la première en veut toujours à la seconde pour les frasques du vieux.

Le discours européen sur la Grèce s’appuie sur deux piliers : d’une part une rhétorique moralisatrice enjoignant à la Grèce de respecter ses engagements comme le font sans discuter, nous dit-on, le Portugal, l’Espagne et l’Irlande (la Banque centrale européenne a pourtant accepté de contrevenir sévèrement à ses statuts pour cette dernière) ; d’autre part l’image d’une Europe vache à lait de la Grèce. Alors que l’accord tout juste conclu entre l’Eurogroup (la réunion des ministres des finances de la zone euro), les «Institutions» (le nouveau nom de feu la Troïka FMI – Commission Européenne – Banque Centrale Européenne) et la Grèce maintient une pression extrêmement forte sur cette dernière, on peut légitimement se demander si ce discours est bien sérieux. Un rapide examen de la macroéconomie européenne montre que les péroraisons des austéritaires et de leurs complices médiatiques sont sans fondement. Au concours de l’auto-flagellation, la Grèce n’a de leçon de morale à recevoir de personne et l’affirmation consistant à dire que «l’Europe paie pour la Grèce» relève de l’escroquerie intellectuelle. Petite tragédie grecque en trois actes et quelques graphiques.

Acte 1. La morale peut bien aller se faire cuire un œuf chez les Grecs

Scène 1. Le concours d’amincissement des quatre petits PIGS (Portugal Ireland Greece Spain)

C’est la Grèce qui subit la plus forte baisse de son Produit Intérieur Brut (la richesse produite chaque année dans le pays). Un taux de croissance négatif signifie que de moins en moins de richesses sont produites chaque année. Juste pour rire, on aimerait beaucoup que les lumières de l’Eurogroup et des «Institutions» expliquent comment rembourser une dette publique en prenant des mesures qui détruisent une économie, baissant donc les rentrées fiscales de l’Etat. C’est un peu comme si votre banquier vous conseillait de gagner moins pour rembourser plus. Les voies des seigneurs sont impénétrables.

graphique 1

Attention chérie, ça va chuter. Taux de croissance du produit intérieur brut en pourcentage.

Scène 2. On va chômer, sur une étoile ou sur un oreiller

De tous les PIGS, la Grèce est le pays qui fait face à la plus forte hausse du chômage. En 2014 plus d’un quart de sa population active était sans emploi. Problème : baisse du PIB et hausse du chômage se renforcent mutuellement. La baisse du PIB (= fermetures d’entreprises, licenciements etc…) provoque du chômage, ce qui diminue la consommation et l’investissement, aggrave la baisse des prix et accélère la baisse du PIB. Le Fond Monétaire International lui-même a reconnu avoir sous-estimé les effets multiplicateurs négatifs des politiques d’austérité, après trente ans de mise en pratique de ces politiques dans diverses parties du globe. Que les Grecs ne désespèrent pas, dans une trentaine d’années les têtes pensantes de la Troïka et de l’Eurogroup admettront y être allés un peu fort.

graphique 2

Contrairement aux apparences, le taureau était en meilleure forme avant 2008. Taux de chômage en pourcentage de la population active.

Scène 3. La Grèce fait vœu de pauvreté

Conséquence logique de la scène 2, plus d’un tiers de la population grecque est en situation de pauvreté et d’exclusion sociale ou court le risque de l’être, c’est donc le plus fort taux parmi les PIGS. Pourtant de bons chrétiens, l’Irlande, l’Espagne et le Portugal sont loin d’être aussi vertueux que la Grèce en la matière.

graphe 3

Là aussi les apparences sont trompeuses. Pourcentage de la population totale en situation de pauvreté et d’exclusion sociale ou courant le risque de l’être.

L’indicateur de risque de pauvreté et d’exclusion sociale d’Eurostat mesure le nombre de personnes ayant un revenu inférieur à 60% du revenu médian (le revenu en dessous duquel se situe une moitié de la population et au dessus duquel se situe l’autre moitié, différent du revenu moyen) après transferts sociaux ou bien se trouvant en situation de dénuement matériel pour quatre des neufs catégories suivantes: elles ne peuvent se permettre (1) de payer un loyer ou des factures, (2) de chauffer suffisamment leur domicile, (3) de faire face à des dépenses imprévues, (4) de manger de la viande, du poisson ou équivalents en protéines deux jours de suite, (5) de profiter d’une semaine de vacances hors de chez elles, (6) d’acquérir ou de posséder une voiture, (7) une machine à laver, (8) une télévision couleur, (9) un téléphone. Rappelons que le gouvernement grec a tenté de faire reconnaître officiellement l’état de crise humanitaire par l’Eurogroup et les «Institutions», demande balayée d’un revers de la main par nos gouvernants humanistes.

Scène 4. Retour vers le futur

Les gauchistes de The Economist ont eu la chouette idée de faire un parallèle historique entre la crise grecque et la crise de 1929 aux États-Unis. Rappelons tout de même que les États-Unis, à l’époque, s’en sont sortis par le New Deal, soit l’exact inverse d’une politique d’austérité. Et que c’est l’arrêt prématuré du New Deal qui replongea brièvement les Etats-Unis dans la récession, en 1938. Sans oublier que, bien sûr, la comparaison entre époques et pays différents a ses limites, en économie, la seule expérience qui vaille vraiment, c’est l’histoire. Quelques génies gagneraient à s’en souvenir.

graphe 4

On était au bord du gouffre, on a fait un grand pas en avant. Évolution des produits intérieurs bruts grec et américain à partir de l’année 1 de la crise (PIB = 100 en année 1).

Acte 2. La monnaie de sa pièce

Scène 1. La folie des changeurs

Un aspect déterminant de la mise en place de l’euro est la convergence des taux de change effectifs réels (TCER). Le TCER est une moyenne pondérée des taux de change entre le pays considéré (par exemple : la Grèce) et ses partenaires commerciaux (par exemple : les autres pays de la zone euro), multipliés par le ratio des prix du pays aux prix de ses partenaires commerciaux (soit TCER = TC*Pi/Pj). Bien sûr, il n’y a plus de taux de change nominal entre pays de la zone euro, c’est à dire d’une monnaie à une autre. En revanche, chaque pays ayant un niveau général des prix qui lui est propre, il y a toujours des TCER. Si votre TCER augmente, cela signifie que votre compétitivité-prix diminue, et vice-versa.

En pratique, le plus grand bénéficiaire de cette convergence est l’Allemagne car la baisse de son TCER constitue une subvention très forte pour ses exportations, l’euro étant une espèce de Deutsch mark sous-évalué (ce qui diminue les prix des exportations allemandes). À l’inverse, les grands perdants sont les pays d’Europe du Sud, qui doivent désormais composer avec une monnaie très surévaluée par rapport à leur économie et à leur niveau de productivité. L’augmentation du TCER de la Grèce signifie que les prix y ont augmenté plus vite que chez ses partenaires commerciaux comme l’Allemagne ou la France, dont les TCER ont baissé. Cela est particulièrement préjudiciable pour un pays comme la Grèce dont les exportations sont peu importantes et à faible valeur ajoutée, reposant donc essentiellement sur leur compétitivité-prix. Comme on le verra, tout cela a permis à l’Allemagne de dégager de gigantesques excédents commerciaux, au détriment de pays comme la Grèce (et de toute l’Europe du Sud).

graphe 5

Les contraires s’attirent. Taux de change effectifs réels : la convergence des taux signifie que la valeur réelle (c’est à dire corrigée de l’évolution des prix) de la monnaie de chaque pays devient la même. L’euro réel grec a donc presque la même valeur que l’euro réel allemand ou français, alors que les économies de chaque pays sont très différentes.

Acte 3. Un peu de crédit ? Oh, juste un doigt

Scène 1. La Grèce s’endette… 

La Grèce étant pénalisée par une monnaie déconnectée de la structure productive de son économie, il fallait bien trouver un moyen de financer les importations venues d’Europe du nord. C’est là que les banques européennes, allemandes et françaises en tête, ont joué. Dès la décision de mise en place de l’euro par le Traité de Maastricht en 1992, les avoirs nets (actifs moins passifs) des banques allemandes sur la Grèce augmentent, la hausse s’accélérant drastiquement dés l’euro mis en œuvre en 1999 jusqu’à la crise. Les avoirs des banques françaises sur la Grèce suivent une trajectoire similaire même si la très forte hausse n’intervient qu’à partir du milieu des années 2000. Les banques françaises et allemandes étaient jusqu’à récemment les plus exposées à la dette grecque (dette publique et privée). Elles ont allègrement prêté à l’économie grecque, finançant la bulle immobilière dans le pays et le déficit galopant de la balance commerciale (on y revient). Cela a aussi permis à l’État grec d’acheter des armes à… l’Allemagne et la France. Ces pays ne voyaient pas, alors, de problème avec la dépense publique grecque.

graphe 6

Attention chérie, ça va grimper. Avoirs nets des banques allemandes sur la Grèce (tous secteurs de l’économie) en milliards de Deutsch marks jusqu’en 1999 puis d’euros.

graphe 7

Le Mont-Blanc. Avoirs des banques françaises sur la Grèce (tous secteurs de l’économie) en millions de dollars.

La chute des avoirs des banques allemandes et françaises peut s’expliquer en partie par la restructuration de la dette publique grecque acceptée en 2012 par les créanciers privés (comme les banques, donc) : les obligations de dette grecque furent échangées contre des obligations émises par le Fonds Européen de Stabilité Financière et par des obligations émises par le Trésor grec de maturité plus longue (la maturité est la durée sur laquelle s’étale le remboursement). La perte des banques françaises et allemandes est toute relative. D’abord elles avaient largement gagné, ensuite les obligations de dette publique grecque ne valant plus rien à ce moment-là, cette restructuration leur a permis de récupérer de nouveaux titres de dette grecque négociables sur les marchés. Même si elles ont dû renoncer à une partie de leurs créances, l’opération fut donc profitable.

Scène 2. …pour engraisser l’Allemagne (et aussi la France)

On a déjà évoqué rapidement la balance commerciale de la Grèce. Il est intéressant de s’y pencher davantage car c’est là que l’on comprend à quel point proclamer que l’Europe paie pour la Grèce relève véritablement de l’escroquerie intellectuelle et politique. La balance commerciale nette (exportations – importations) de la Grèce avec l’Union européenne est très largement négative, ce qui signifie qu’un flux continue d’argent a quitté la Grèce pour aller dans le reste de l’Union européenne. Si l’on fait la somme des déficits de la balance commerciale grecque depuis 1999 et la mise en place de l’euro, ce sont 279,6 milliards d’euros qui sont passés de la Grèce au reste de l’Union européenne en quinze ans. À se demander qui paye pour qui.

Au passage, on remarque que le pseudo rétablissement de la balance commerciale ces dernières années n’est pas le signe d’une compétitivité retrouvée de l’économie grecque suite aux politiques d’austérité, comme certains le proclament un peu vite, mais simplement la conséquence de l’effondrement de la demande intérieure : les exportations ne repartent pas, elles ne sont même pas à leur niveau d’avant crise, seules les importations s’effondrent. La pauvreté, ça paye !

graphe 8

Elmer l’éléphant, en vert. Balance commerciale nette (exportations – importations de biens), importations et exportations de la Grèce avec l’Union européenne en milliards d’euros constants (prix 2010).

Mais arrêtons-nous sur les balances commerciales bilatérales de la Grèce avec la France et l’Allemagne. Elles sont, aussi, très largement négatives. Si l’on fait la somme depuis 1999, ce sont prés de 35 et 65,6 milliards de dollars (soit 31 et 58 milliards d’euros au taux de change du jour) qui sont passés de la Grèce à la France et à l’Allemagne en quinze ans. À l’intérieur de la zone euro, les balances commerciales constituent un mécanisme très important de transfert de richesse de l’Europe du Sud vers l’Europe du Nord, la seconde exportant massivement vers la première. Le modèle allemand tant vanté doit donc beaucoup à l’Europe du Sud, présentée comme dépensière et irresponsable. Par la poursuite de la politique de l’excédent commercial à tout prix, c’est en réalité l’Allemagne qui est parfaitement irresponsable. La balance commerciale de la France, très déficitaire, serait encore pire sans la Grèce. On remarque que les balances commerciales bilatérales de la Grèce avec ces deux pays se détériorent largement juste après la mise en place de l’euro et le début de la convergence des taux de change effectifs réels.

graphe 9

Après le Mont Blanc, les montagnes russes. Balances commerciales nettes de la Grèce avec la France et l’Allemagne en dollars constants (prix 2005).

Résumons l’histoire : la rhétorique de la morale peut bien aller se faire cuire un œuf chez les Grecs, aucun pays ne paie plus cher l’austérité imposée par l’Eurogroup et les «Institutions» que la Grèce, aucun pays ne fait plus «d’efforts», pour reprendre le terme consacré. Les gouvernants portugais, espagnols et irlandais, si prompts à vanter leur mérite face à la Grèce et intransigeants dans les négociations, sont complices d’un massacre économique et social, non seulement en Grèce mais surtout dans leur propre pays. La petite chanson de l’Europe qui paye pour la Grèce ne tient pas davantage, la macroéconomie de la zone euro dément complètement cette affirmation. L’euro constitue une subvention massive à l’Allemagne et à l’Europe du Nord, ce qui entraine d’énormes déséquilibres au sein de la zone euro. En particulier, une balance commerciale ultra favorable à des pays comme l’Allemagne et la France envers la Grèce, le tout financé pour une part importante par les banques françaises et allemandes.

Ces déséquilibres et le petit jeu des banques constituent un transfert de richesse énorme de la Grèce vers le reste de la zone euro, de l’Europe du Sud vers l’Europe du Nord : la Grèce emprunte à l’Europe du Nord pour acheter à l’Europe du Nord, la Grèce paye donc deux fois l’Europe du Nord (capital + intérêts sur les prêts et prix des biens). Rappelons que dans les négociations entre la Grèce, l’Eurogroup et les «Institutions», c’est de dette publique qu’il s’agit. Cet article concerne la dette publique et privée, c’est à dire l’endettement de l’ensemble des secteurs de l’économie. Concernant la dette publique, il est vrai que, d’un point de vue comptable, l’Europe et les «Institutions» prêtent actuellement à l’État grec, ce qui est légèrement différent de payer pour, d’autant plus que ces prêts ont déjà rapporté beaucoup à l’Allemagne, à la France ou à l’Italie. Économiquement, il est en revanche complètement faux d’affirmer que l’Europe paye pour la Grèce. C’est la Grèce, et toute l’Europe du Sud, par l’entremise des déséquilibres internes de la zone euro, qui payent pour l’Europe du Nord. Aujourd’hui, l’Europe entretient véritablement une relation néocoloniale avec la Grèce faite d’échanges commerciaux inéquitables et de prêts financiers lui permettant de maintenir le pays sous son joug politique.

Tous les prêts de l’Europe et des «Institutions» à la Grèce ne suffiront pas à résoudre le problème, qui est d’ordre macroéconomique. Or, l’architecture actuelle de l’euro et des traités européens empêche toute mise en œuvre d’une véritable politique industrielle à l’échelle de l’Europe, seule à même de résoudre les déséquilibres internes et de rendre viable une monnaie unique. Faut-il pour autant en finir avec l’euro ? Il est salutaire qu’une ligne de gauche sur la question soit apparue (voir notamment Frédéric Lordon, Cédric Durand, Jacques Sapir) car le débat ne doit pas être confisqué par les fascistes de tous poils: une sortie de l’euro peut être mise au service d’une reconstruction internationaliste d’une véritable union européenne. Votre serviteur, lui, est très embêté par la question. Seule certitude : l’euro n’est pas viable en l’état. Il faut donc tout changer, à l’intérieur, ou à l’extérieur.

Scène finale. C’est qui le taureau maintenant ?

D’une belle princesse, Europe s’est muée en taureau destructeur foulant les sociétés sur son passage. La belle Grèce décide enfin de saisir le taureau par les cornes, en proposant des solutions raisonnables et réalistes : arrêter la destruction en règle de l’économie grecque (qui est la seule façon de remettre le pays à flot) ; mettre un terme à l’humiliation du peuple grec (qui est la seule façon de relancer un véritable projet démocratique en Grèce et de rétablir le consentement à l’impôt dont Syriza a désespérément besoin pour mettre en œuvre son programme). L’Eurogroup et les «Institutions» semblent hermétiques à ce raisonnement. Bien que réalistes autoproclamés, ils agissent en vérité comme des idéologues intégristes raisonnant à partir de dogmes économiques erronés. À moins que l’enjeu ne se situe ailleurs.

Dans cet article, j’ai joué au faux naïf en n’évoquant pas la question politique et en en restant strictement à la macroéconomie. Mais rien n’est plus politique que l’économie. En faisant plier Syriza, l’Allemagne et les autres enverraient un message clair à tous les électeurs européens tentés de regarder du côté de la gauche (de gauche, on s’est compris). À quelques mois d’élections espagnoles qui pourraient voir Podemos faire une percée, il y a là un enjeu important pour les têtes pensantes de l’Europe. Que se passerait-il dans le reste de l’Union et de la zone euro si deux partis de gauche arrivaient au pouvoir et ne s’en laissaient plus compter ?

La politique intérieure allemande est aussi à prendre en compte : alors que le niveau de pauvreté en Allemagne bat des records, Merkel et ses alliés politiques doivent continuer de jouer la carte de la Grèce comme l’ennemi commun, le profiteur pour lequel les Allemands payent encore et toujours. Les Européens – les Allemands et les autres pays soumis aux politiques d’austérité les premiers – devraient pourtant se rappeler qu’il y a cent ans, ils humilièrent un peuple en exigeant de lui des «réparations» sans commune mesure avec les capacités de son économie. La suite est bien connue, et on n’ose imaginer quelle force politique pourrait prendre le pouvoir en Grèce si Syriza venait à échouer parce qu’elle n’aurait pas trouvé d’allié politique en Europe.

Sources (que des gros gauchistes)

Acte 1

Scène 1 : World Development Indicators (base de données de la Banque Mondiale)

Scène 2 : Ameco (base de données macroéconomique de la Commission européenne)

Scène 3 : Eurostat (Institut statistique de l’Union Européenne)

Scène 4 : Ameco (Grèce) et Maddison World Tables (Etats-Unis 1930s ; Angus Maddison a calculé les PIB depuis l’an…1 !)

Acte 2

Scène 1 : OECDStat (base de données du «think tank» des pays riches, l’OCDE)

Acte 3

Scène 1 : Bundesbank (Allemagne ; la Bundesbank est la Banque centrale allemande) et Banque des Règlements Internationaux (France ; la BRI est en quelques sortes la banque centrale des banques centrales)

Scène 2 : Ameco (Balance commerciale Grèce – UE en euros courants et déflateur des exportations et importations grecques), Comtrade (balances commerciales bilatérales en dollars courants ; Comtrade est la base de données sur le commerce international de l’ONU) et World Development Indicators (déflateur du PIB en dollars base 2005 pour la Grèce)

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4 commentaires sur “Neuf graphiques pour comprendre la crise grecque

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