L’austérité est à un système économique ce que la saignée était au système immunitaire : une procédure contre-productive qui affaiblit plus qu’elle ne soigne. Mais si la saignée a été abandonnée depuis longtemps, l’austérité, elle, revient en force.

Les marchés auraient-ils compris que les politiques d’austérité ne sont pas la solution à la crise et que les politiques procycliques peuvent aggraver la récession ? Que seules des mesures contracycliques comme celles préconisées par le Rapport Stiglitz (Prix Nobel d’économie) sont en mesure d’enrayer la crise actuelle ?

Alors que la crise économique ne parait épargner aucun état européen, les mesures d’austérité sont devenues la norme. Quelles sont-elles ? Décryptage par le Fossoyeur, invité du Poisson Rouge.

Le groupe TESSI ne semble pas touché par la crise. La fortune du PDG Marc Rebouah a pris 40% l’année dernière. Pourtant, les salaires stagnent et les conditions de travail se dégradent. Suite à un mouvement de grève, un salarié a aussitôt été licencié. Nous avons tenu à diffuser son témoignage.

Son point de vue « original » sur l’actualité (dixit le formulaire d’abonnement du Point où sieur Imbert officie) nous permet une découverte esbaudissante. Il n’y a pas d’alternative, voilà encore un point de vue original, merci M. Imbert.

Il fallait que ça arrive. Une agence de notation, S&P, a rabaissé la note des Etats-Unis de triple A, à double A+. Comment résister au fou rire lorsqu’on voit la tête de l’oncle Sam, amochée par le revers de bâton ? D’autant plus que c’est précisément ce bâton là qui lui sert à frapper le monde d’habitude… Quelle ironie du sort ! Ce pays qui encore jusque là était considéré comme, le plus puissant du monde, le plus fiable, le plus beau, le plus magnifique, enfin le plus que les autres, qui faisait rêver les traders du monde entier, les banquiers, les affameurs, les suisses, les libanais, les stars de cinéma, est descendu en quelques années au même niveau que ces voisins du Nord, si ce n’est en dessous.

Souvenez-vous, c’était il y a à peine un an. Un volcan islandais au nom imprononçable avait fait « éruption » dans notre vie quotidienne en paralysant le réseau aérien d’un bout à l’autre de la planète. Dispersant de ci de là quelques glaviots de laves et de poussières suffisamment fort pour enquiquiner les compagnies aériennes, le monstre naturel avait attiré toutes les caméras du monde vers l’île de glace durant de très longues semaines. Pourtant, au même moment, un autre volcan était en train de naître…