L’enfant cachée de Bedos et Ribeiro

Elle est comédienne. Elle a 30 ans. Elle fait sa tournée dans des usines en lutte et incarne sur scène la femme de Karl Marx. Elle s’appelle Audrey Vernon et Poisson Rouge dresse son portrait.
Elle est comédienne. Elle a 30 ans. Elle fait sa tournée dans des usines en lutte et incarne sur scène la femme de Karl Marx. Elle s’appelle Audrey Vernon et Poisson Rouge dresse son portrait.
Hier se tenait « le grand rassemblement démocratique des vrais travailleurs » de Sarkozy, show à l’américaine avec champ de mars et tour Eiffel en toile de fond pour la French Touch. Épatant pour les militants et les touristes, effrayant pour les journalistes un peu à gauche
Le volet financier de l’affaire Karachi n’a décidemment pas fini de révéler son lot d’informations explosives. Mois après mois les juges d’instruction semblent percer à jour des opérations financières obscures qui seraient liées au clan Sarkozy et au financement de ses campagnes.
Cette thèse se base sur différents éléments que le juge d’instruction Renaud Van Ruybeke a pu rassembler depuis le début de ses investigations et que les journalistes de Médiapart ont réussi à se procurer et, d’autre part, sur le travail personnel de ces mêmes journalistes.
Tout commence par le rapport « Nautilus », effectué par un ancien agent de la DST, Claude Thévenet, pour le compte de la DCN quelques mois après l’attentat de Karachi (lien). Celui-ci pose l’idée que l’attentat serait lié aux aspects financiers du contrat Agosta. Pour les amateurs de romans d’espionnages, le rapport indique aussi que des espions français du service action de la DGSE, auraient vengé la France en liquidant un officier pakistanais et en brisant les jambes de trois amiraux pakistanais (à lire l’article de libération).