Ethel et Julius Rosenberg
Le 19 juin dernier, le Poisson Rouge a eu deux pensées pour Ethel et Julius Rosenberg, exécutés sur la chaise électrique le 19 juin 1953.
Le 19 juin dernier, le Poisson Rouge a eu deux pensées pour Ethel et Julius Rosenberg, exécutés sur la chaise électrique le 19 juin 1953.
Le Poisson Rouge fait sa rentrée ! L’équipe au grand complet sera au rendez-vous de cette troisième saison, avec dans sa besace quelques surprises, mais surtout avec son mauvais esprit, et un seul mot d’ordre : personne ne sera épargné !
Les grandes vacances ont fini par arriver. Ajoutez-y la paresse légendaire dont nous avons déjà fait preuve par le passé, et vous comprendrez qu’il est bien temps de faire une pause !
Comment combattre l’extrême-droite ? Suffit-il de lui donner la parole, de lui laisser le champ libre pour déployer ses arguments comme l’a fait Rue89 ? Il nous semble que c’est sans doute un peu plus compliqué que cela.
Lu sur un blog : « Les livres c’est chouette mais c’est long. » Alors, fervent participant de la culture-web hachée et furieusement zappeuse, réjouis-toi, car en tant que modeste écrivaillon que je suis, j’aime les défis. Ca permet des rencontres inédites, comme taper Dostoïevski sur YouPorn ou acheter une Pléiade sur le LeBonCoin. Le Web c’est bien, il peut en sortir des choses intéressantes qui forcent du moins à un renouvellement incessant.
Ca y est, c’est la rentrée sur le Poisson Rouge. Elle est un peu tardive certes, mais comme chacun sait, pour les gens biens, la fin des vacances, c’est le week-end de la fête de l’Huma. Ce n’est qu’une fois que les litres de punch antillais, de bière belge ou de mojitos cubains ont été épongés, et que le mal aux cheveux a commencé à passer qu’on peut se remettre véritablement au travail.
Par l’enfer, ce que le brouillard tombe vite sur le lac Michigan. La pluie lave le pont et pénètre dans le col des cirés des quelques glandus retenus sur le pont du sous marin sur ordre express du capitaine. Au loin, les phares automatisés de la baie de Chicago balaient les rochers, les pavés luisants et les quelques petits bateaux de pêche qui rentrent dare dare se planquer dans la rade.
Les hauts parleurs du sous marin crachotaient une vieille chanson des Stones – Sympathy for the Devil, la préférée du capitaine – alors que le submersible venait se ranger sous les murailles du Kremlin. La Moskova clapotait sous la lune, les énormes pubs Canon grésillaient et rares étaient les passants à s’arrêter devant l’écoutille. Les uns après les autres, les marins barbus et fatigués sortaient et maladroitement s’alignaient sur le quai, trébuchant, leurs visages soudain rapés par l’air du soir, leurs yeux tendus vers le ciel, pauvres chiens fous trop longtemps enfermés dans leur cocon d’acier…
Eh oui, fidèle lecteur, tu n’as pas pu passer à côté de l’évènement de la semaine : la mise à jour de Poisson Rouge ! Notre petit cyprinidé a bien grandi depuis sa naissance, et il lui fallait absolument changer d’écailles. C’est désormais chose faite. Un changement d’apparence seul n’aurait cependant que peu d’intérêt. Le Poisson Rouge le sait, et c’est pourquoi cette transformation physique s’accompagne également d’une révolution en termes de contenu. Les trois articles de fond (ou pas) hebdomadaires restent, mais de nouveaux rendez-vous font leur apparition.
Klong… Klong…Lentement, notre sous marin refait surface, balloté par les flots de la mer du Nord. On a quitté la Tamise, assez soupé du mariage de Kate Colgate et de Willy-le-chauve. Même si la reine était très chouette en jaune poussin et que le capitaine a eu petit frisson le long de l’échine lorsqu’a resonné, dans la vieille cathédrale, le God Save the Queen. Que voulez-vous, le vieux loup de mer est un sentimental.
La lutte des classes semble une expression tellement grossière dans le microcosme culturel qu’on est à chaque fois étonné lorsque sort un bouquin qui parle un peu d’elle. Alors quand ce sont deux livres, à quelques jours d’intervalle, qui nous rappellent que quoi que puisse en penser Nicolas, la Commune n’est pas morte, c’est carrément l’hallu ! D’autant plus qu’en l’occurence, les deux livres en question semblent se répondre et s’enrichissent mutuellement (et pas seulement avec leurs titres !). Ces deux livres, ce sont Rouge dans la brume, de Gérard Mordillat (Calmann-Lévy) et la Belle étoile, de Jean Védrines (Fayard).
Parce que le Poisson Rouge a comme premier souci votre satisfaction… Parce que le Poisson Rouge aime faire des petits cadeaux, et qu’en plus, c’est bientôt Noël… Parce que le Poisson Rouge considère que la culture c’est comme la confiture : c’est bon, et il faut en manger beaucoup (surtout sur les crêpes !)… Parce que le Poisson Rouge est en vacances après tout, et qu’il a un peu la flemme de faire des gros articles avec un contenu recherché et profond… Pour toutes ces raisons, le Poisson Rouge vous offre aujourd’hui… sa playlist de Noël !