Les soirées retrouvailles sont un truc de bolos

Les soirées retrouvailles sont un truc de bolos

« Mais qu’est ce qu’on s’ennuie par ici » soupira le capitaine, en époussetant sa veste pleine de cotillons mollassons et imbibés de bière. La soirée de retrouvailles avec ses vieux potes de l’école de la Marine avait finalement été une belle ornière de lassitude, que même l’absorption rapide de boissons fortement alcoolisées n’avait pas réussi à éviter.

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La brinquebale américaine

La brinquebale américaine

Par l’enfer, ce que le brouillard tombe vite sur le lac Michigan. La pluie lave le pont et pénètre dans le col des cirés des quelques glandus retenus sur le pont du sous marin sur ordre express du capitaine. Au loin, les phares automatisés de la baie de Chicago balaient les rochers, les pavés luisants et les quelques petits bateaux de pêche qui rentrent dare dare se planquer dans la rade.

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Vodka, Pouchkine et russes à couettes

Vodka, Pouchkine et russes à couettes

Boooooow ! Dans le brouillard qui soudain est tombé sur la mer, la corne de brume peut bien s’époumoner à prévenir les navires des récifs affutés qui jonchent les côtes. Mais notre sous marin, relaxé par sa cure de bains chauds islandais se laisse guider comme un gros cylindre patapouf par le courant…

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La fiancée du pirate

La fiancée du pirate

Depuis le 2 avril, l’Opéra de Quat’Sous, de Bertolt Brecht et Kurt Weill, est entré au répertoire de la Comédie Française. Ça fera sans doute grincer les dents des gauchistes grincheux, qui hurleront (un peu trop vite) à la trahison. Pensez donc ! Brecht, l’auteur subversif par excellence, mis à l’honneur dans le théâtre le plus bourgeois qui soit ! Ce serait quand même oublier que, Comédie Française ou pas, les scènes des théâtres restent parmi les derniers espaces de liberté quasi-totale de notre société. Surtout, ce serait faire un mauvais procès au texte de Brecht, ainsi qu’à la mise en scène de Laurent Pelly, qui amène toute la subversion du livret directement à la face de ces bourgeois abhorrés, ce qui n’est pas rien. Évidemment, rien ne garantit qu’ils saisissent bien tous la portée du discours qu’ils entendent, mais au moins on aura essayé. Et puis surtout, il faut savoir que la Comédie Française, ça ne coûte même pas cher d’y aller. Donc amis gauchistes énervés, un seul conseil : courrez voir la pièce, ça vaut le coup, et puis ça permettra d’amener votre légitime révolte directement là où elle sera la plus utile. C’est-y pas beau ça ?

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