L comme… lutte des classes
Fleur Pellerin, ministre socialiste, semble avoir un peu de mal avec le concept de lutte des classes. Gilles Delouse lui fait une petite piqûre de rappel.
Fleur Pellerin, ministre socialiste, semble avoir un peu de mal avec le concept de lutte des classes. Gilles Delouse lui fait une petite piqûre de rappel.
Entre le bruit, l’odeur, l’identité nationale et les ministres qui ne se sentent plus vraiment chez eux, on commençait doucement mais sûrement à se dire que sur l’UMP avait fini par intégrer ouvertement et complètement les thèses culturelles et sociétales du Front National. On avait quand même un peu de mal à voir comment ç’aurait pu être pire. C’était sans compter sur la créativité de Xavier Bertrand, notre cher ministre du travail, dont la dernière déclaration est la reprise pure et simple de ce qui tient lieu de théorie économique au Front National : le chômage en France, c’est la faute des étrangers, et il faut redonner le travail aux bons français. Eh oui, la préférence nationale, rien que ça !
Vivre sous son propre toit, au chaud, avoir un chez soi, pouvoir se débrouiller seul, vivre sa vie sans ses parents, être indépendant et autonome. Ce sont des aspirations légitimes pour un jeune adulte. Si tu es allé à l’école, que tu as suivi des formations, que tu as eu des parents qui t’ont aidé, tout est réuni normalement pour que ta transition vers la vie d’adulte se passe en douceur. Seulement voilà, c’est vrai pour quelques privilégiés dont je fais partie, mais un grand nombre de gens n’ont pas eu la chance de vivre cet enchaînement chanceux qui devrait pourtant être naturel.