Alors, qu’est-ce qu’elle a donc d’extraordinaire la Joconde ?!

Alors, qu’est-ce qu’elle a donc d’extraordinaire la Joconde ?!

On m’a demandé sur ce même blog ce que je trouvais d’extraordinaire à la Joconde dont je parlais. C’est simple, ce tableau est la meilleure explication que je peux trouver quand on me demande ce que j’aime dans la peinture. C’est l’idée que j’ai rapidement introduite la dernière fois. Il y a tout dans la Joconde : la beauté pure du portrait (je ne me lasse pas de contempler ce visage qui respire le bonheur, mélange parfait de jeunesse et d’intelligence), mais aussi une espèce de force, de souffle génial qui nous pousse à réfléchir, à penser la peinture, à comprendre ce qu’elle nous révèle, ce qu’elle contient au-delà de l’image. C’est pour ça que je n’admire pas seulement ce tableau, je l’aime profondément. Allez, je vais essayer de préciser un peu ça !

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"La Joconde, ça a rien d'extraordinaire"

"La Joconde, ça a rien d'extraordinaire"

« La Joconde, ça a rien d’extraordinaire. »
C’est ce que m’a dit la fille qui partage mon bureau lundi dernier.
Je ne me souviens plus du début de la conversation, mais je crois que j’avais pris l’exemple de la Joconde pour définir quelque chose d’universellement reconnu comme étant beau.
Et là, bam! « La Joconde ça a rien d’extraordinaire ». Là ça m’a calmé. Je ne savais vraiment pas quoi répondre sur le coup.

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A la recherche des salauds, ou le retour du STO

A la recherche des salauds, ou le retour du STO

Vous en avez entendu parler mais n’y avez peut-être pas cru et pourtant. Un député bien inspiré et un ministre lancent le fantasme de toute une génération de droitiers : le travail obligatoire.

Le principe : vous êtes chômeur, vous êtes dans la merde et touchez des indemnités dérisoires. Souriez, on se fout de vous ! Désormais, à partir de six mois à « profiter » des « grandes » allocations de l’Etat (pour lesquels vous avez cotisé quand vous travailliez , ça fait du bien de le rappeler de temps en temps, ND Gilles Delouse), vous devrez vous acquittez d’un service qui durera entre 5h (version Laurent Wauquiez) et 20h (version Pierre Lang) de Travaux d’Intérêt Général. Les fameux TIG, récoltés pour des délits mineurs, seraient désormais donnés (en punition ?) aux chômeurs…. Bien sûr, le chantage habituel est de rigueur : en cas de refus des TIG, le chômeur se verrait radier des listes de Pôle Emploi…

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Eric Zemmour et Robert Ménard, idéologues du Front National

Eric Zemmour et Robert Ménard, idéologues du Front National

Par Jean Bonbeur

Imaginez quelqu’un qui soit une des principales sources éditoriales du site d’informations du Front National. Imaginez en plus que ce quelqu’un ait été condamné récemment pour provocation à la haine raciale. Personne ne croirait un instant que ce quelqu’un n’est pas un ****** de ***** de RACISTE de ****** ! Et pourtant…

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La gangrène, ça s’élimine !

La gangrène, ça s’élimine !

Salut frangin,

Ça y est ! je suis à Paris. Eh ouai. J’en avais marre, j’avais envi de voir la ville, ses avenues et ses quais, ses parcs et ses quartiers. Et voilà j’y suis. C’est amusant, tout est bizarre ici, il y a du bruit tout le temps, ça n’a rien a voir avec chez nous. Pas une minute de silence, et pas une nuit noire. Des lampes et des lumières partout, sur chaque trottoir. C’est grand, c’est vivant, ça ne s’arrête pas. J’ai pas encore fait le tour des monuments, mais je sens que ça va pas tarder.

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Chantier de la dépendance: les handicapés sur la touche

Chantier de la dépendance: les handicapés sur la touche

L’image du petit vieux, seul, malade et qui ne peut plus descendre les escaliers pour faire ses commissions de la semaine, on la connait. Et c’est pour lui que le Ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale ouvre un nouveau chantier, celui de la dépendance.

Appelée habituellement le 5ème risque de la sécurité sociale par les journalistes (en plus de la santé, des accidents du travail et maladies professionnelles, de la retraite et de la famille), la réforme sur la dépendance doit permettre la prise en charge de la perte d’autonomie. Mais à la lecture des discours gouvernementaux, celle-ci ne concerne que les personnes âgées.

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Voina: la guerre de l'art (et vice versa)

Voina: la guerre de l'art (et vice versa)

Le groupe Voina (qui signifie »guerre » en russe), basé à Moscou, est un groupe « d’art politique » lancé symboliquement le 23 février 2007, date souvenir de la création de l’Armée Rouge. Ce collectif d’artistes non syndiqués et non encartés a développé une structure auto-organisée dont le but affiché est de joindre le politique à l’artistique en diffusant et organisant une sorte de street-art subversif, « accessible » à tous, dans les lieux publics. Ils sont une trentaine d’activistes, mais ce sont environ 200 personnes qui gravitent autour du mouvement et qui organisent des actions de manière autonome.

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Pique-nique au dîner du siècle: ou comment bouffer les nouveaux chiens de garde

Pique-nique au dîner du siècle: ou comment bouffer les nouveaux chiens de garde

Chaque dernier mercredi du mois le Siècle invite à diner ! Si toi aussi tu es parmi les 200 personnes les plus influentes de France, tu peux te payer un diner en ville. Mais le Siècle s’en fout, il te l’offre.
Loin de ces clubs où « il suffit de payer 15 000 euros par an » le Siècle est un club « select ». On n’y est qu’invité, et l’adhésion est gratuite. Chaque mois, il réunit ainsi à l’Automobile Club de France, place de la Concorde, des journalistes influents, des patrons influents (Denis Kessler, ancien patron du Medef accueille chacun à l’entrée), des hommes politiques influents, des hauts fonctionnaires influents, et tout ce qui influe peut y être discuté avant et après le repas pendant lequel un ordre du jour réglemente la discussion.

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Les étudiants ne battent pas en retraite

Les étudiants ne battent pas en retraite

Barberousse, étudiant à la Sorbonne nous fait part ici de sa participation à une manifestation jeudi 4 novembre qui s’est terminée, une fois n’est plus coutume, au commissariat du 11ème arrondissement de Paris. Plus personne ne semble ému par ce qui est devenu la routine des manifestants, matraques et paniers à salade en tête. Témoignage d’un militant qui ne lâche pas le pavé.

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