Sextoys : pornographie ou plaisir ?

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Les sextoys ont pénétré dans le tribunal correctionnel de Paris le 8 février dernier. Nous sommes au « 1969 », 69 rue Saint-Martin dans le 4ème arrondissement de Paris. Ce magasin de lingerie coquine et d’accessoires de plaisir est dirigé par Valérie Lévy. Son tord : sa boutique est située à seulement 90 mètres du collège privé Saint-Merri.

A l’origine de la plainte, deux associations catholiques: la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) et l’association CLER Amour et Famille. Pour son président, Jean-Eudes Tesson: «Le problème, c’est la présence de ce genre d’objets dans une vitrine devant laquelle passent des enfants. Cela détourne le travail que nous essayons de faire avec eux, où nous leur expliquons que la vraie sexualité n’est pas dans la pornographie.»

Le terme de pornographie est au cœur du procès. Si les sextoys vendus au « 1969 » sont déclarés comme tels, le magasin devra être déplacé. Une loi sur la protection de l’enfance de 2007 interdit la vente d’objets à caractère pornographique à moins de 200 mètres d’un lieu d’enseignement.
Retour sur l’histoire du sextoy. Et plus particulièrement sur celle du vibromasseur. Le premier fonctionne grâce à la vapeur. Il a été inventé par Georges Taylor en 1869. C’est un objet à but purement médical. Il sera surtout utilisé pour soigner l’hystérie féminine. Appliqué sur le corps et surtout la vulve de la patiente, il calme les nerfs. L’arrivée de l’électricité rendra son utilisation bien plus pratique.
L’association « Osez le féminisme » a lancé la campagne « Osez le clito » en juin 2011. Sur le site de la campagne on peut y lire : « Nous revendiquons pour toutes et tous la possibilité de connaître notre corps, d’en jouir librement et de choisir nos sexualités hors des normes préétablies. »

Les sextoys permettent à de nombreuses femmes de se découvrir. Valérie Lévy assure d’ailleurs que 80% de sa clientèle est féminine. Dans la vitrine, aucun sextoy n’est exposé. Son magasin fait parti de la nouvelle génération. D’aspect plus classe que malsain.
Petite déduction simplifiée. Ces objets peuvent permettre aux femmes de prendre leur pied. Leur permettre apparemment d’être plus calmes. Ils pourraient donc limiter les crises faites à nos hommes. Puisque la femme est bien connue pour ses emportements nombreux.

Conclusion : les sextoys apporteraient la paix dans les ménages. Et ça, l’église catholique ne peut qu’en être heureuse.

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