Licencié pour faute grève chez TESSI : témoignage

facebook twitter google tumblr reddit pinterest email

Le groupe TESSI, aux mains de la famille Rebouah depuis 1979 ne semble pas touché par la crise. En 2011, la fortune de son PDG (Marc Rebouah) s’élevait à 108 millions d’euros, enregistrant une augmentation de plus de 40% par rapport à 2010. La famille Rebouah compte ainsi parmi les plus fortunée de France. Au sein de l’entreprise pourtant, on rationne les tickets restaurants, on augmente les cadences et les salaires stagnent. Un mouvement de grève sans précédent a été déclenché la semaine dernière par des salariés de l’entreprise. L’un d’entre eux a aussitôt été licencié sous un prétexte absurde. A l’heure où une personne sur dix est touchée par le chômage, nous avons tenu à diffuser son témoignage.

Par Gaston Roland

J’ai été embauché par la boîte Tessi le 20 janvier 2012 en tant qu’agent au service du tri du courrier de 7h à 10h30 du lundi au vendredi, dans les bureaux de l’un des grands clients de l’entreprise : la banque ING Direct. Ce qui m’a d’abord marqué dans cet emploi, c’est d’apprendre que les grosses entreprises telles que ING, SFR… faisaient appel à de petites boîtes privées pour déléguer à d’autres les tâches les plus ennuyeuses, insignifiantes, et pourtant indispensables à la possibilité même du fonctionnement de leur activité. Loin d’être perçue comme une contrainte, cette tâche semble même être attribuée par ING comme s’il s’agissait d’un privilège. En s’y soumettant, Tessi s’engage à remplir sa mission avec la plus grande efficacité sous peine de sanctions pour le responsable et ses employés. Recruté pour un CDD de 6 mois (seule et unique modalité d’embauche auprès du client ING Direct), j’ai été mis à l’essai pour une période d’un mois au cours duquel il m’a était demandé « de fournir le meilleur de moi-même » dans le but d’atteindre le plus rapidement possible une moyenne de 160 enveloppes ouvertes et correctement triées pour une heure de travail.

Chez TESSI, le temps c’est de l’argent
Le premier jour de mon intégration dans l’équipe, c’est au personnel avec le plus d’ancienneté qu’a été confié le soin de ma formation, la monitrice générale du service Gisèle n’ayant que très peu de temps à perdre auprès d’un nouvel élément débutant. Les premières heures de ma nouvelle activité ont alors consisté à me familiariser avec le rythme de travail imposé, profitant de ma situation de novice pour bénéficier du droit de poser des questions à Erwan mon formateur principal à chaque nouvelle enveloppe ouverte. Cependant, j’ai rapidement été amené à comprendre que la responsabilité d’Erwan en charge de ma formation ne suspendait en aucun cas l’exigence sur laquelle reposait son salaire, à savoir la même efficacité productive qui servirait de critère décisif à mon embauche définitive. A la bonne volonté du début s’est alors substituée un certain agacement des employés à devoir répondre à mes questions retardatrices. Il m’a donc fallu finir par accepter de remplacer la pleine conscience du travail que j’exerçais par une part d’incompréhension finalement inévitable dans la bonne réalisation des exigences prescrites. L’atmosphère générale est d’ailleurs si noyée dans cette course aux enveloppes contre la montre que personne n’avait pensé à m’indiquer au premier jour qu’il fallait à chaque fois remplir une feuille de travail mentionnant les tâches effectuées et l’heure correspondant au temps passé sur chaque tâche. Je n’ai compris qu’il fallait rendre preuve de mon travail au patron qu’en voyant les autres remplir leur feuille personnelle.

Au départ, il m’a semblé que mes efforts finissaient par payer puisque Gisèle me félicitait pour mes 66 enveloppes à l’heure, m’encourageant ainsi à « continuer comme ça ». Après une semaine, c’était « déjà mieux  que Myriam » qui n’était là que depuis trois semaines et qui ne parvenait pas à satisfaire aux attentes venues d’en haut. Notre situation commune de « nouveaux » nous rapprochant, et en réaction contre l’atmosphère de compétition qui était comme amenée à s’établir entre les membres de l’équipe, c’est avec elle que j’échangeais mes impressions en sortant du bureau. Elle, qui travaillait depuis plusieurs années en tant qu’intérim, n’avait jamais connu d’ ambiance plus austère en entreprise, si bien qu’elle attribuait le caractère désagréable des comportements à un soucis plus personnel que professionnel. A moi, on interdisait de travailler à ses côtés et de m’adresser à elle en cas de doute. Avant même la fin de sa période d’essai, elle savait d’avance qu’elle ne resterait pas. D’ailleurs, la veille de l’annonce de son départ, Samantha avait déjà été appelée en remplacement…Il n’y a pas de temps à perdre chez Tessi.

ing poisson rouge

Cadences rapides chez TESSI et ING : mauvaise blague? Non, un authentique slogan de la banque ING direct.

Puisque Samantha venait d’entrer dans le service, c’était moi qui héritait maintenant de la place intermédiaire entre le statut de débutant toléré et celui d’ancien potentiel. Et si je gagnai une camarade avec qui partager la dureté de cette nouvelle réalité salariale, je perdais en même temps la patience du reste de l’équipe qui, désormais, ne communiquait plus avec moi que pour réclamer la réparation de mes erreurs. Plutôt que de faire simplement remarquer leurs faux-pas aux nouveaux employés, les plus habitués s’attachent en fait à refuser le travail mal fait afin que la nature de l’erreur soit intégrée, et la perte de temps dont ils auraient été victime en quelque sorte restituée. Un ton de reproche permanent s’est donc institué, remplaçant à la longue ma bonne volonté du début par un sentiment de mal aise et d’irritation. J’ai senti plusieurs fois cette pointe agressive chez les employés qui se reprochent régulièrement entre eux de ne rien foutre. Une semaine plus tard, Gisèle nous convoquait Samantha et moi à son bureau, nous informant que nous avions respectivement 2 semaines et 1 semaine de délai pour atteindre le nombre de 130 enveloppes à l’heure, sans quoi nous verrions notre période d’essai se terminer. Ce qu’on nous reprochait aussi, c’était de donner plus de travail aux autres qui n’hésitaient alors pas à raller à chaque erreur ou à chaque absence.

Licencié pour avoir fait grève
Puis, le mardi 7 février, les employés de Tessi se sont mis en grève, répondant à l’appel du syndicat FO (le seul aux côtés de CGT CFDT à avoir appelé à la grève), revendiquant la légitimité d’ une augmentation de salaire (200 euros pour tous et les tickets restaurant passent de 3 euros à 8 euros). Malgré les regards jugeurs lancés par Erwan et les avertissements de Gisèle, j’ai moi aussi décidé de suivre cet appel. En occupant l’entrée du siège de Tessi à Boulogne, une soixantaine d’employés venant de services différents (nous n’étions que 3 de chez ING) sont parvenus à avancer la date de la journée de négociations qui se tiendra le lundi 12 février. Entre ce premier jour de grève et cette première journée de négociations, l’opération escargot a été lancée : le stricte minimum de travail fourni. Le mercredi matin au bureau, Gisèle m’annonce que l’échéance de mon délai est finalement avancée d’un jour, pour cause d’incapacité à travailler au rythme souhaité sans faire d’erreurs. Elle ne pouvait « pas se permettre de (me) garder ». Ce renvoie prématuré était évidemment dû à ma participation au mouvement de grève. Voilà donc pour moi une première expérience dans le monde du travail en entreprise peu concluante, où la négation de l’être humain s’est avérée concrètement effective. Les travailleurs sont sans cesse ramenés à leur place par la chef, souvent sous forme de plaisanteries sérieuses malheureusement acceptées par eux et donc instituées; la rapidité imposée les réduisant finalement au stade de simples machines. En trois semaines, Tessi et ING ont d’ailleurs changé deux fois de machine. Il me paraît alors important de parler de ce mouvement de grève qui débute pour la première fois au sein de l’entreprise Tessi, et qui pourrait être aussi légitimement mené au sein d’ ING, de SFR…et de ces autres grosses entreprises qui se débarrassent de toute relation avec les personnes qui travaillent pour elles pour ne profiter que du produit de leur travail, laissant le soin à de nouveaux employeurs de se résoudre ou non à reconnaître la revendication des salariés.


Ci-dessous le communiqué Force Ouvrière au sujet de la grève du 7 février

Contrairement aux affirmations véhiculées par certains syndicats et / ou certains responsables hiérarchiques, l’appel à la grève pour le 7 février est maintenu. La convocation de la direction à la «1ere réunion » de négociation annuelle obligatoire le 22 février ne répond en rien à l’éxigence d’ouverture immédiate des négociations.

La direction peut toutefois, dès aujourd’hui , faire l’annonce qu’elle accepte nos revendications :
+200 € pour tous
tickes restaurant portés à 8€.

Si elle ne le fait pas, les salariés de SEDI auront compris que la note d’information n’est qu’une tromperie.

A défaut d’une telle annonce , les salariés de SEDI auront compris que seule la grève permettra d’obtenir satisfaction.

Tous en grève le 7 février ! Rassemblement au siège de l’entreprise à Boulogne dès 9 heures
116 rue de Silly Metro Billancourt ligne n° 9.

 

 

– +200€ pour tous, tout de suite
augmentation des tickets restaurant à 8€

facebook twitter google tumblr reddit pinterest email

52 commentaires sur “Licencié pour faute grève chez TESSI : témoignage

  • ce que TESSI a fait est inadmissible, il faut saisir le Conseil de prud’homme pour faire valoir le principe meme de notre constitution qui est le droit de greve. si tu le souhaite je peux t’aider dans les démarches…

    Répondre
    • Non franchement un accés laissé sur internet à un pseudo dialogue qui peut vous AIDER de surcroit en Conseil de prudhommes. Ca dépasse l’entendement, la naiveté.
      Samira, Mouloud, Momo….attendent sur l’autre continent ce job SVP !!!!
      Arrêtez de vous PAYERRRRRR notre gueule
      Un économiste

      Répondre
  • Bienvenue dans le monde du travail !
    « Travailler plus pour gagner plus  » ??
    Quelle horreur cette mafia capitaliste qui ne réve que d’une chose:
    rétablir l’esclavage !
    Des travailleurs corvéables à merci et qui sont priés de fermer leur
    gueule ; voilà ce que souhaitent les patrons , les néo-libéralistes
    le MEDEF et l’UMP !
    L’heure n’est pas à s’indigner , mais bien à se révolter !!!

    Répondre
  • Bonjour,
    Je viens de prendre connaissance de ce risible et mensonger article écrit par un étudiant complètement étheré qui semblait être encore endormi en arrivant au travail.
    Je voulais donc signaler aux lecteurs de cet article, que la responsable avait déjà décidé de mettre fin à la période d’essai de ce Monsieur avant même qu’il décide de faire grêve.(si cette personne n’a pas été gardé, il faudrait qu’elle remette en question son aptitude à travailler correctement.)

    Répondre
    • BOULEHOUANE
      Ramidia
      Nous attendons plus de clarté et d’explication surtout sur les points à travailler de ce salarié.
      Oyé oyé Sa Majesté du trône caca

      Répondre
    • Pourquoi un risible, mensonger et éthéré… ??
      Ce qu’il dit peut servir à d’autres étudiants endormis, car les vieux salariés, on est debout !!!
      Militez bien pour ce « pov-patron » qui est le votre et qui plus-est vis dans un pays autre que la Ffffrance… ça rime avec finances..
      Bon courage aux nouveaux entrants dans cette boite « aux …. »

      Répondre
  • Je reviens pour compléter mon commentaire ci-dessus, premièrement je tenais à préciser que, pour info, »Chez TESSI, le temps c’est de l’argent »: eh oui mon cher Monsieur, je dirais même que c’est un principe inhérent à chaque entrepise qui se donne pour but de faire de l’argent, c’est-à-dire toutes.
    De plus tu es surpris que les grandes entreprises fassent appel à des sous-traitant, quelle naïveté!
    Concernant « Myriam », et oui « on interdisait de travailler à ses côtés et de m’adresser à elle en cas de doute », il est évident qu’on met un nouveau qui par conséquent va poser des questions à côté de quelqu’un qui pourra y répondre, et pas à côté d’une employée qui ne fait qu’accumuler les erreurs aussi graves qu’iniques.
    Sinon, en ce qui concerne les « erreurs » de cet article, concernant le titre même, il y a une grosse différence entre licencier quelqu’un et mettre fin à une période d’essai. Deuxième erreur, à cette grève vous n’étiez pas 3 de chez ING mais juste l’auteur de l’article plus une personne qui ne vient chez ING que de temps en temps pour aider, et qui d’ailleurs n’est pas ING mais Tessi(merci de ne pas confondre les employeurs). Troisième chose,l’auteur nous dit un « ton de reproche permanent s’est donc institué », c’est sur qu’à force de devoir toujours répêter les mêmes choses, qui ne sont pourtant pas si compliquées, on perd patience et on parait évidemment moins sympathique aux gens qui croient être en camp de vacances…eh oui c’est dur de vivre dans le pays des bisounours et de soudainement se réveiller…
    Je vais donc m’arrêter là même s’il est vrai que de pareilles inepties me donneraient envie d’en écrire plus.

    Répondre
  • Je tiens juste a rappeler qu’une fin de période d’essai est un mode de rupture d’un CDI ou CDD. La seule différence c’est que pour un licenciement l’employeur doit le justifier par une lettre de rupture. D’ailleurs la société a connu le même cas où il a été mis fin a une période d’essai et le salarié a obtenu sa réintégration. Dans le cas qui nous concerne la question que tout le monde se pose c’est pourquoi l’employeur a mis fin à la période d’essai le lendemain d’une gréve. Il lui appartient de prouver, si le salarié décide de saisir la justice, qu’il n’y a aucun lien entre la fin de la période d’essai et la grève.

    Donc moralité de l’histoire: la fin d’une période d’essai est une rupture de l’employeur du contrat de travail ce qui est la même chose pour un licenciement.

    Répondre
  • je dois avouer que je suis surpris par les commentaires d’un « employé de chez tessi ». Votre attitude, que je trouve particulièrement agressive, prouve bien que les propos tenus dans l’article sont justes et avérés : il ne s’agit pas ici de régler des comptes individuels, mais d’illustrer la logique de ces entreprises millionnaires qui, malgré leurs bénéfices croissants font preuve d’un mépris sans borne pour les droits des salariés. La période d’essai est effectivement le meilleur moyen pour LICENCIER n’importe quel travailleur sans avoir besoin de donner la moindre explication : il est donc très facile de se cacher derrière pour mettre à la porte quiconque sortirait du rang. Vous représentez exactement ce que l’article dénonce : l’hypocrisie en entreprise, le dévouement corps et âme à un travail mal payé et déconsidéré. Cet article démontre aussi qu’il existe visiblement au sein de TESSI un immense malaise : premièrement ce n’est pas la première fois que l’entreprise est confrontée à ce problème, et vous semblez manquer grandement d’espaces de discussion pour vous sentir obligés de venir régler vos comptes sur notre site.

    Nous sommes ici pour discuter et apporter un autre regard sur le monde du travail. Tant qu’un millionnaire mettra un salarié à la porte parce qu’il a fait grève, nous serons à ses côtés.

    Cordialement

    Répondre
    • 20 and tessi 1080 euros par mois operatrice

      Répondre
  • * Pour répondre à l’as de madrid, ce n’est pas un « millionnaire  » qui à mis un salarié à la porte parce qu’il a fait grève, mais une responsable d’équipe qui à « protégé » les employés qu’elle a sous sa responsabilité, qui eux travaillent correctement, en ne gardant pas un employé qui lui n’en foutait pas une, pour parler clairement.
    Pour reprendre le début de votre second commentaire: »je dois avouer que je suis surpris par les commentaires d’un « employé de chez tessi ». Votre attitude, que je trouve particulièrement agressive, prouve bien que les propos tenus dans l’article sont justes et avérés », ce que vous dite est au summum de l’illogisme. Vous sous-entendez que mon agressivité présumée est la preuve de la véracité de cet article, non mais où va-t-on?! Si vous m’avez trouvé agressive, ce qui est votre droit, je vous répond que ce que vous avez trouvé agressif n’est que l’expression de ma stupeur et mon incompréhension face à cet article mensongé écrit par un employé frustré de ne pas avoir été gardé.
    De plus qui êtes-vous pour dire que mon travail est mal payé et déconsidéré??? Je trouve que je suis bien payé, je pourrais l’être plus certes, mais aussi l’être moins, je trouve que mon salaire est tout à fait correct, je gagne plus que certaines personnes et je ne suis pas du tout déconsidéré, au contraire.
    * Pour répondre à « un autre employé de chez tessi », si la rupture à été faite au lendemain d’une grève la décision n’en était pas moins antérieure.
    Cordialement

    Répondre
  • Devant la tournure que prend le débat suscité par cet article, je me sens un peu obligé d’intervenir, sur un plan personnel à mon tour.
    Que tu prennes à coeur la défense de la boîte pour laquelle tu bosses, je ne peux pas comprendre (vu le caractère annihilant de la tâche que tu t’efforces d’effectuer chaque jour) mais passe encore. Par contre, que tu juge de la qualité du travail que je me suis efforcé de réaliser au mieux tous les matins (de 7h à 10h30 je le rappelle quand même…pas évident quand on a pas l’habitude), ca je ne te permets pas. Pas plus d’ailleurs que de t’imaginer que je serai frustré de ne plus pouvoir être utilisé comme machine.
    Comme l’as de madrid nous l’a fait remarqué, tes commentaires ne font qu’appuyer ce que j’essaie de témoigner, à savoir l’absence d’humanité dans le monde de l’entreprise. seul le chiffre compte, peut importent les humeurs ou émotions des personnes. Moi j’appelle ça de la réification, et je ne trouve pas qu’il soit juste de qualifier de naïf le refus de s’y soumettre. Au contraire, je verrai plutôt ça comme une certaine forme de fierté. Mais ce que tu nous permets un peu plus d’entrevoir, c’est que cette logique d’instrumentalisation de la personne ne tient pas qu’à la seule action des grands patrons, mais surtout et concrètement à celle d’ employés modèles qui comme toi adoptent comme mots d’ordre face aux débutants: compétition, soupçon, délation.
    Bien entendu tu pourrai gagner plus, mais au de-la du fait que tu semble être plus satisfaite par la responsabilité que t’accorde ta supérieure que par une augmentation de salaire, il ne te semble pas utile de rappeler aux bénéficiaires de Tessi que c’est à toi qu’ils doivent tout ou presque tout ce que tu leur permet de gagner.
    J’espere surtout avoir rassuré la crainte qui t’anime quant à mon licenciement, et que tu sembles avoir essayé de me communiquer avec des mots si tendres, mais tu l’auras compris, c’est en me tenant au plus loin de cette réalité que toi et ta patronne m’avaient carrément jeté à la gueule que je me porterai le mieux.

    Répondre
    • Bonjour

      Je suis une salariée d’une ste sur Montreuil qui fait appel aux services de la sous traitance TESSI
      J’ai lu plusieurs conditions de travail très mal notées
      J’ai besoin d’une aide précieuse
      Comment se passe la réception de nos enveloppes envoyées dans lesquelles nous déposons nos remises de chèques
      Est ce que cela arrive que toutes les enveloppes soient traitées en temps et en heure
      Nous avons perdu toutes nos remises sur juillet sans envoi AR
      L’erreur de notre service trésorerie c’est que l’adresse a changé
      Au lieu de nanterre….c’est sur Montreuil
      Donc ma question est ce que les chèques sont quand même traités ou est ce que les enveloppes sont retournées sur le site de Montreuil
      Combien de temps cela prends il ?
      En juillet est ce que par le manque de personnel le retard de comptabilité peut-être conséquent….
      Apparemment beaucoup de chèques sont perdus
      Merci de m’aiguiller et ainsi me donner un peu plus de renseignement sur le traitement du courrier
      Cela me sera utile en-cas d’avertissement ou licenciement
      Veronique
      Merci à vous

      Répondre
  • je reponds a « employée de chez TESSI » j’ai retenu ta phrase « je trouve que mon salaire est tout à fait correct, je gagne plus que certaines personnes et je ne suis pas du tout déconsidéré, au contraire. » cela demontre bien que la société n’applique pas le « travail egal salaire égal » qui est la loi (petit rappel a notre DRH si elle nous lis)… et il est justement la le probleme chez TESSI. Je vais mener mon enquete pour savoir qui est la salariée qui se cache sous le pseudo ’employée de chez TESSI » et qui se dit gagner plus que les autres… (peut etre une salariée vendu ou acheter par TESSI vu la manière qu’elle defend la société TESSI comme si elle etait l’emloyeur….)

    Pour l’as de madrid : tu as l’air de connaitre la personne sous le pseudo « employé chez TESSI » peut tu me dire qui est ce?? je demanderai a la DRH pourquoi cette salariée gagne plus que les autres alors qu’elle fait la meme tache que les autres salariés.

    Répondre
  • Pour répondre à « un autre employé de chez tessi », quand je dis que je gagne plus que certaines personnes je n’ai jamais dit que je parlais des gens avec qui je travaillais mais je voulais parler des travailleurs en général! C’est vraiment une façon de penser très prolétaire, parce que je défend ma boite je suis une vendue, bravo pour l’idéologie Monsieur le syndicaliste!
    Et pour répondre à Gaston Roland, je n’ai jamais trouvé ma tâche annihilante,ce que je fais m’interesse beaucoup. De plus tu dis: »la qualité du travail que je me suis efforcé de réaliser au mieux tous les matins », tu faisais des tas d’erreurs et souvent les mêmes, à se demandais si tu écoutais ce qu’on te disais, si c’est ça ton mieux…
    « Bien entendu tu pourrai gagner plus, mais au de-la du fait que tu semble être plus satisfaite par la responsabilité que t’accorde ta supérieure que par une augmentation de salaire », ma supérieure ne me donne pas plus de responsabilité qu’un autre, c’est si je puis dire moi qui la prend car j’ai une conscience professionelle,j’aime que le travail soit bien fait c’est tout.

    Répondre
  • Et oui, à l’inverse des machine, chaque être humain fonctionne à son propre rythme pour, je le redis, faire de son mieux. Et je te le répète encore une fois, je ne te permets pas de présupposer que je n’écoutais rien, ou que je m’en foutais etc…J’ai l’impression que tu essaies de justifier mon licenciement (qui était le choix de la supérieure) comme si c’était ta propre décision. Si comme tu le dis tu travail sur le même plan d’égalité avec les employés de ton service, alors il serait plus correct de ta part de faire preuve d’un minimum de solidarité face à quelqu’un qui pert son emploi plutôt que de continuer à faire son procès. Tu es plus agée, tu as plus d’expérience alors un peu de tenue s’il te plait. Je ne sais pas, essaies de nous montrer qu’une employée dévouée corps et âme pour soutenir le fonctionnement capitaliste et méritocrate de son entreprise aurait quand même pu avoir un peu de classe.
    Je propose qu’on stop ces petites agressivités perosonnelles (qui tiennent bien ententu à un désaccord idéologique) pour retourner à nos occupations. Je suis d’ailleurs étonné que tu ais autant de temps à perdre à discuter avec des gauchistes à propos de ton travail vu le plaisir et la satisfaction qu’il semble de proccurer.

    Répondre
  • Je bosse chez Tessi et je tiens à apporter mon témoignage et mon soutien à l’auteur de l’article. En effet, je travail dans une entreprise de moins de 50 salariés et ma 1ere année dans cette entreprise a été un véritable calvaire : formation à la vas-vite, cadences infernales, horaires atypiques, et j’en passe et des meilleurs.

    Le niveau intellectuel dans l’entreprise est plutôt bas. Tessi fait une sélection à l’embauche très singulière. Le profil type est le chômeur en position de faiblesse, jeune, célibataire, sans expérience, sans-diplôme, sans enfant, ou parent isolé. Si l’entreprise rencontre des problèmes pour trouver de la main-d’œuvre bon marché, celle-ci est capable de recruter en interne dans la famille si nécessaire.

    En ce qui concerne les carrières, les salariés loyaux et expérimentés n’ont pour ultime récompense pour leur sacrifice qu’un taux horaire proche du SMIC et une petite prime d’assiduité. Les autres (ceux qui partent) fuient l’entreprise dès que l’occasion se présente. Les forts caractères sont éliminés via le bal des C.D.I. non renouvelés.

    Alors, je ne vous raconte pas l’ambiance exécrable au travail ! Il y a très peu d’esprit d’équipe, ou alors, un esprit de clan très sectaire. L’individualisme et le fayotage sont érigés en valeur positive. Il n’y a pas de place pour l’entraide et la fraternité entre les salariés, et le brasier de la discorde est soigneusement entretenu par les responsables.

    Tessi, c’est des jobs alimentaires, répétitifs, dévalorisants, qui ne demandent que très peu de réflexion et d’initiative. La motivation ne dure que quelque mois, ensuite, vous devenez une sorte d’automate au service d’un groupe tentaculaire qui a généré un CA de 261,8 M€ en 2011.

    Voilà en gros le topo. Et dire que les services à la personne et aux entreprises sont l’avenir de l’emploi en France. Il y a de quoi se faire du souci.

    Une seule solution : se syndiquer pour faire gagner nos revendications ! Fraternellement !

    Répondre
  • UNE SEULE SOLUTION SE SYNDIQUER POUR FAIRE GAGNER NOS REVENDICATION

    Répondre
  • Bonjour a Tous, tessi,tessi,tessi Nanterre………..
    Une grosse arnaque, du travail de larbin, le pire boulot que j’ai pu rencontrer!
    Le commentaire du « 29 mars 2012″ est parfait de A à Z, avec pleins de détails veridicts!
    J’ai bosser 1 ans et demie dans cette boîte de sous-traitance « BNP »!
    Je sais même plu comment j’ai pu tenir si longtemps!
    Maintenant, depuis le 7 avril 2012 j’ai abandonner mon poste (de misère), j’ai reçu mes 3 lettres recommandés et 2 semaines plus tard, une convocation pour un « sois disant » rendez-vous au quel je n’ais pas été…Pourquoi?
    Je vous explique:
    Je ne peux plu et ne veux plu jamais mettre les pieds dans cette « entreprise »…Vous me direz, pas si compliquer, mais si….
    Je me sent comme tromper, berner avec toute l’énergie que j’ai pu donner, tellement volontaire qu’au final je suis devenu un larbin, sans récompense, une prime de 150E une fois tout les 3 mois?!! sanchant que je touchais 1145E avec prime aussi (150 d’assiduité, en gros 0 absence dans le mois et interdit d’être malade, le justificatif du médecin ne sauve pas la prime), en bref le vrai salaire tourne autour de 995E!!!; Je suis célibataire, , 30 ans et chez mes parents comme Tanguy, mais je vais la faire comment ma vie SOCIAL avec ce salaire ridicule!!!
    Mon superviseur m’avais dit: trouve un autre taff en complément. Je lui est aussitôt rétorquer: Ah bon, tu as 2 patrons toi?!! il n’a rien répondu, j’ai beaucoup de caractère et il le sait surtout avec les paroles et les faits « injustes » pour pas dire de con………..
    Tout ça pour vous dire que réellement, jusqu’a présent je n’ais pas de solution a mon soucis, j’ai déserter, il on réussi a me faire fuir (j’en reviens même pas quand j’y repense).
    Maintenant j’attends, comme un con une solution qui tombera du ciel pour résoudre mon « problème »…
    Dur, dur le capitalisme :-/

    Répondre
  • Salut Said, mon expérience m’a appris que Tessi ne licencie pas aussi facilement les salariés pour absence prolongée (cela coûte cher). Ils sont plutôt du genre à attendre que ses derniers démissionnent (les ruptures conventionnelles sont proposées aux seniors), donc tout n’est pas perdu pour toi.

    De plus, selon http://www.elections-professionnelles.travail.gouv.fr, il y a actuellement des élus CGT dans ta boîte. Alors, un conseil ne reste pas seul dans ton coin et prend contact avec ces derniers. Premièrement, pour obtenir un soutien moral, et secundo, pour solutionner ton problème.

    Courage Said ! Partir serait leur faire un énorme cadeau. Nous devons tous penser à notre avenir et cela passe par une lutte acharnée et collective pour l’amélioration de nos conditions de travail (réductions des cadences, embauches, pacte social avec les sociétés utilisatrice de prestataire par exemple) et surtout leur arracher une bonne foi pour toute des salaires conséquents pour vivre dignement (smic cgt, formations qualifiantes, reconnaissance des acquis prof, etc.) !

    Fraternellement.

    Répondre
  • Probleme resolu, tessi fait parti de mon passer……….
    Maintenant je vous ecris pour vous dire que tessi cheque Nanterre, et tombez sur cette page mais surtout sur mon post……….
    Et bien deviner quoi, il on imprimer et afficher « mon post » dans les locaux ou bureau………..
    Tessi cheque Nanterre, je sais pas lequel de mes ex-collaborateurs t’as rammener vent de mon post sur ce site, mais maintenant tu sais et tu fais savoir « ma determination » a dennoncer les inegaliter de salaire entre les employer………..
    Je te rappel que je tournais a 1500e (travail de nuit) avant d’arriver chez tessi.
    Alors tu peux m’arnaquer, 1ANS, mais pas plus……..
    Je dirais pas tout tessi, je sais garder des secrets, mais me chauffe pas trop les oreilles, sinon les votres vont siffler AUSSI…..
    Vous pouvez aussi posez un post…..
    Excuser moi, c’est vrai, vous avez pas le temps; faut faire du chiffre pour la BNP (votre PAPA)….

    Répondre
  • VOUS AVEZ TOUT A FAIT RAISON, TESSI SE REMPLI LES POCHES SUR NOTRE DOS.

    Répondre
  • Chez tessi vaut mieux avoir un litige avec la direction qu’avec certains moniteurs et monitrices que la direction. Peut etre qu’ils ont des actions chez tessi.

    Répondre
  • je confirme les propos de l’article je fais partie d’une entreprise rachetée par le groupe tessi et dès ce rachat, on a poussé les gens à le démission et on en a licnesié d’autres. sans compter les menaces persistantes de cessation d’activités ou de fermetures de site.
    on fait travailler les gens en permanence avec une épée de damoclès au dessus de la tête et en les payant le moins possible.
    mais rassurons nous, la fortune de la famille à la tête de tessi ne cesse de grandir.

    Répondre
  • J AI TRAVAILLE A TESSI EN 2007 A NANTERRE DEPUIS UN AN.
    JE N AIMAIS PAS L AMBIANCE J ETAIS AGENT DE TRI LE TRAVAIL EFFECTUE ETAIT PENIBLE ET LE SALAIRE DE 1200 EUROS ET DES TICKETS RESTAURANTS
    HEUREUSEMENT QU IL Y AVAIT LES TICKETS RESTAURANTS SINON JE N AURAI PAS BOSSE DANS CETTE ENTREPRISE. EN PLUS C EST UNE ENTREPRISE ARABE IL Y AVAIT BEAUCOUP D ARABES QUI ETAIENT EMBAUCHES.JE NE SAIS PAS S ILS ONT CREE D AUTRES POSTES MAIS VRAIMENT CE N EST PAS ENCOURAGEANT DE TRAVAILLER DANS TELLE ENTREPRISE EN PLUS IL N Y A PAS LA SECURITE SOCIALE IL FAUT QUE NOUS LA CHOISISSIONS. AUJOURD HUI JE TRAVAILLE DANS UNE ENTREPRISE A COTE DE CHEZ MOI ET JE SUIS MIEUX PAYEE EN TOUT CAS PLUS QUE LE SMIC SI VOUS TRAVAILLEZ ENCORE LA BAS. JE N AI PAS SIGNE DE CDI.

    Répondre
  • IL NE FAUT PAS TRAVAILLER DANS CETTE ENTREPRISE POUR ETRE PAYE LA MISERE.
    J AI DEMISSIONNE IL Y A UN AN.
    FRANCHEMENT JE NE LE REGRETTE PAS CAR J AI RETROUVE UN EMPLOI QUELQUES JOURS PLUS TARD ET MIEUX PAYE.C EST POUR CELA QUE JE VOUS ENCOURAGE A DEMISSIONNE DE CETTE ENTREPRISE.

    Répondre
  • J AI DEJA TRAVAILLE DANS CETTE ENTREPRISE A BOULOGNE BILLANCOURT
    J AI TROUVE LE PERSONNEL D UN FAIBLE NIVEAU PERSONNE A LE BACCALAUREAT NI LE BTS. POUR LE RECRUTEMENT LA CHARGEE DE RECRUTEMENT DEMANDE UN NIVEAU BAC +2 ALORS QUE LE PERSONNEL N A QUE LE NIVEAU BEP OU AUCUN DIPLOME C EST HONTEUX DE TRAVAILLER DANS DE TELLE ENTREPRISE.
    PERSONNE A LE BAC NI LE BTS.

    Répondre
  • Vous êtes tous aussi con les uns que les autres…
    Pauvre enfant qui débute dans le monde du travail… se cacher derrière  » mais je suis un humain pas une machine !!  » me fait doucement rire, c’est bien trop facile…  » Puis l’autre qui dit  » Ouai je touchais 1500 euro travail de nuit  » déjà quelle rapport avec ton nouvelle employeur? et secundo tu dit que tessi t’arnaquait? La blague, toucher 1500 euro de nuit c’est plutôt ton ancien employeur l’arnaqueur.
    Moi je fait un boulot de GED dur et répétitif, un boulot de production, contrairement à vous chez Tessi je n’ai aucune prime mensuel sur mes stats ou autres. Vous gagner plus que moi pour le même boulot et des horaires plus bas que les miens et vous venez chialer?
    Remettez vous en question, le monde du travail ce n’est pas un monde scolaire, car le boulot que vous faites tout le monde peux le faire, alors soit vous le faite à fond soit vous dégager c’est complètement logique. Ou alors fallait faire plus d’études! Puis si ça ne correspond pas à votre nature de faire de la production ne postuler pas bordel.

    Puis tu commence bien dans la vie  » mr je me pleins  » et je fait grève pendant mon 1er mois de ma periode d’essai et en plus pour ton premier boulot?!

    CONTINUE TU IRA LOIN TOI LA FRANCE A BESOIN DE MEC COMME TOI ELLE S’EN SORTIRA INDEMNE CA C’EST SUR!!! Quelle belle exemple de motivation…

    Communiste va.

    Répondre
  • Ahah cette page m’a beaucoup fait rire. Parceque j’ai travaillé chez Tessi et j’ai pu constater de moi-meme ce qu’était Tessi.

    Bon chez nous l’ambiance était bonne, on était entre jeunes, on se parlait souvent entre nous, on rigolait beaucoup (ce qui irritait les clients ^^). Il n’y avait pas d’esprit de concurrence. Perso, je faisais du bon travail.

    Mais le travail était chiant, de la saisie bete et méchante,, on est comme à l’usine, pour un salaire misérable. Heureusement l’ambiance était là sinon ce serait morbide… Et vu ce qu’on me disait sur le siège social à Boulogne…

    Aujourd’hui jsuis content, j’ai fini mes études, je fais un tout autre travail beaucoup plus gratifiant avec un bien meilleur salaire.
    Mais cette « époque » me fait sourire aujourd’hui :).

    « Les mauvais souvenirs »

    Répondre
  • Moi aussi je travaille a tessi et franchement l ambiance est lamentable. Les chefs font tout pour avoir une mauvaise ambiance! Le salaire est trop bas pour le travail que l on fait et la pression que l on nous met! Il faut faire toujours plus quitte a ce que les employes se tu au travail! Alors oui au boulot mais non a l exploitation et etre pousser a la deppression! Voila ce qu est tessi en interne!

    Répondre
  • Tous autant que vous êtes, vous ne savez que critiquer sans savoir de quoi vous parlez. Si vous avez été lésés par TESSI, c’est certainement que la qualité de votre travail était médiocre, et n’importe quel employeur vous aurait rappelé à l’ordre pour ça ! Moi-même, j’ai une conscience professionnelle, j’aime le travail bien fait et TESSI me le rend bien. L’ambiance est bonne, les relations avec la hiérarchie aussi et je m’estime chanceuse de faire partie de cette entreprise qui est presque ma seconde famille. Travaillez correctement sans chercher à être partisan du moindre effort et vous verrez, comme moi, vos conditions de travail n’en seront que meilleures et votre salaire aussi ! J’aime ce que je fais et ma fidélité se ressent y compris dans ma paie, qui n’est pas la même que mes collègues qui passent leur temps à critiquer parce qu’ils voudraient être payés à ne rien faire, et c’est normal. Alors arrêtez de cracher votre bile sur une entreprise qui ne fait que vous demander de bosser correctement et qui vous récompensera grassement si vous êtes professionnel ! Mettez-vous au boulot au lieu de pleurer.

    Répondre
  • bonjour, je me permet de répondre a la dernière personne qui as écrit ! En effet je travaille chez tessi depuis un petit moment, et franchement l’ambiance est horrible ! La paie ne suit pas en rapport avec ce que l’on fait et il est vrai que les chefs ne sont pas très performante pour mettre une bonne ambiance de travail. Alors non je ne crache pas ma bil comme vous dite mais tout simplement que je travaille dur car j’aime le travail bien fait mais nous n’avons aucunes reconnaissance de la part de la direction ou des managers et cela devient réellement epuisant ! Beaucoup sont proches du brun out et on restent les bras croiser? Pas normal ! Il faudrait un minimum de reconnaissance et de considération pour les personnes as qui l’on doit tout de meme le fait de faire gagner de l’argent à la boite ! Sur ce bonne soirée a tous et bon courage chez tessi il y en as besoin !

    Répondre
  • J’ai lu attentivement l’article, que j’ai trouvé très juste, puis j’ai survolé les commentaires. Je viens de quitter Tessi après un CDD de deux mois, et je reconnais bien l’ambiance de travail. En revanche je trouve que certains commentaires transpirent le syndrome de Stockholm… Malheureusement pour supporter un boulot insupportable il faut souvent se mentir à soi-même. C’est bien dommage que tant de travailleurs le fassent, car cette attitude tue tout espoir que les choses changent dans le monde du travail actuel.
    A Tessi Gerland (Lyon), nous avions en plus une badgeuse folle nommée Pénélope, qui ne fonctionnait qu’un fois sur deux mais que nous étions quand même tenus (je pourrais parler au féminin tellement les hommes étaient rares) de renseigner. Son fonctionnement est en contradiction totale avec le code du travail (une minute non travaillée compte double, les minutes supplémentaires ne sont pas prises en compte etc…). En revanche pas de cadences insupportables, juste de l’insignifiance, de l’ennui profond, de l’infantilisation permanente, la dépersonnification des travailleurs (badge avec photo obligatoire, aucun d’espace personnel (on change de poste tout le temps), quasiment aucun CDI depuis des années (pareil, ils flirtent vraiment avec la loi à ce niveau là c’est certain). Des CDD renouvelés deux fois et demi puis on rappelle les gens au bout du temps légal pour recommencer la série, ou en jouant avec les remplacements de salariés absents. D’ailleurs le nombre d’arrêts longue maladie, et surtout chez les cadres, parle de lui-même. TESSI, PLUS JAMAIS.

    Répondre
  • ah oui et puis un détail amusant… Devinez qui traite les fiches de paie envoyées à Pôle emploi chaque mois (la fameuse adresse TSA à Rennes)??? Une petite idée?

    Répondre
  • Bonjour,

    Vos commentaires me font sourire car ils sont tellement vrais. Enfin surtout ceux qui critiquent Tessi. Je suis passé par Tessi et c’était vraiment nul. Heureusement je faisais ça histoire de gagner un peu de sous, puis j’ai repris mes études et accéder à un poste beaucoup plus intéressant. Car il faut l’avouer, faire de la saisie toute sa vie…. c’est pas une vie, surtout à un salaire aussi misérable. Et il n’y a aucune évolution possible d’après ce que j’ai entendu de mes camarades de travail.

    Par contre, au niveau de l’ambiance, on nous demande de travailler c’est sur, mais ça ne nous empeche pas de se faire de bons potes durant le travail. Ya pas d’ambiance mais sinon les relations sont plutot sympa, du moment qu’on fait son boulot.

    je pense qu’on peut passer par Tessi pour trouver un boulot temporaire en vue de faire quelquechose d’autre dans sa vie.
    Faire carrière là. Bref vaut mieux le faire jeune.

    Répondre
  • D’accord. Entreprise limite esclavagiste !! Aucune considération et nous sommes tombés sur une référente à double face : ignoble, agressive avec nous (opérateur de saisie) mais si douce avec les autres (supèrieurs, etc.. et qq leche-culs, qq rares robots qui faisait 300 feuilles par jours + le courrier). Cette « référente » ne se présentait jamais, à aucun nouvel arrivant (et il en arrivait pratiquement toutes les semaines). De plus, la pseudo formation qu’elle nous dispensait laissait à désirer : elle articulait mal et prononcait le moins de mots possible. et aucun savoir-vivre, aucune éducation : elle avait un reproche à faire (souvent au même salarié) et bien elle lui faisait à distance, à haute voix, de sorte que tout le monde entende !!! De plus, dès qu’on parlait, elle nous regardait ou bien venait vers nous : « quoi, qu’est ce qu’il y a ?….Un vrai cauchemar !!! Certain, elle ne les aimait pas mais le montrait pas car bonne cadence et les autres, elle plaisantait avec et ensuite se retournait direct vers nous pour changer de visage (littéralement). Elle aurait eu besoin d’un psy, vraiment !!! On lui dit qu’elle ne nous a pas expliqué tel ou telle chose. Elle répond : tu te fou de ma gueule ?? …. Bref….

    Répondre
    • Bonjour.
      En gros il ne faut rien dire?
      Laisser notre angoisse de côté et continuer a travailler à des cadences intenables jusqu’à faire un malaise et finir dans la tombe?
      Si c est ça votre but alors continuez à prendre vos salariés pour des buses..
      Bon courage à vous !
      Aucun respect, aucune considération, aucune évolution, remarques déplacées, sentiment de supériorité des référents, travail alimentaire stressant, c est du harcèlement moral au sein même de l entreprise utilisatrice mais holala faut rien dire ca choquerait tout le monde. Les supérieurs hiérarchiques devraient se pencher sur le bien-être des salariés au lieu d alimenter leur mal-être. Bref, ce sont vos responsables qui ont besoin d un psy pas les salariés eux-mêmes.
      Je n ai pas tout résumé, je m en excuse!!
      Bon vent!

      Répondre
  • J’ai lu tout vos commentaires, et j’ai bien rie avec les Bisounours de Tessi. Tout ce qui est dépeint sur le négatif de Tessi est vrai. Ce que j’aimerais savoir, est ce que les grèvistes ont obtenus quelque chose suite à la Grève, je sais qu’à Livron près de Valence, elles ont obtenie 100 € d’augmentation de salaire après 2 jours de grève.
    Est que tous les Tessi de France ont un syndicat, il serait bien qu’ils se mettent en contact pour faire des revendications ensemble le même jour, et se tenir informer de tout ce qui se passe dans chaque centre. L’union fait la force comme on dit.

    Pour les Bisounours, méfiez-vous, chez Tessi la direction comme les chefs d’équipe et autres, retourne leurs vestes très facilement. Vous allez vous réveillez le jour, où cela vous arrivera, et là, vous changerez d’avis.

    Je travaille depuis pas mal de temps chez Tessi. Je connais parfaitement leur réputation, qui n’est pas brillante du tout, voilà aussi pourquoi je me suis syndiqué et que je suis DP, certe suppléant, mais celui qui pose des questions toujours embarrassantes, voir même très embarrassante, sur la discrimination, contrats de travail magouillés, le harcèlement moral etc…

    Est ce que quelqu’un pourrait me dire comment rentrer en contact avec les syndicats des autres centres de Tessi ? Merci de votre réponse.

    Répondre
    • Moi je suis partante pour rentrer en contact avec un syndicat, car je vois que tessi magouille énormément. Je suis en cdd chez tessi, on m’a renvoyé d un site car je me plaignait du salaire et de l abus de pouvoir et de travail chez un client, d ailleurs j étais en arrêt maladie j ai repris normalement et le jour de ma reprise ma chargée de clientèle m appelle pour savoir si je suis bien en poste et me dis que je suis convoquée le lendemain chez la Rh on m’annonce qu on mets fin à ma prestation chez le client et me dis de faire un arrêt de travail pour le jour où j ai repris mon travail alors que tessi ne m’a pas tenu au courant de la fin de ma prestation juste avant pour ne pas sois disant perdre ma journée de travail. S il le faut j aurais bien aimé rentrer en contact avec l inspecteur du travail pour que cela cesse aujourd’hui j ‘aurais bien aimé que tessi mette terme à mon contrat afin que je passe à autre chose on ne peut pas vivre avec un salaire de misère.

      Répondre
  • J’ai travaillé en 2003, heureusement que je n’étais pas souvent au siège et plus souvent en clientèle, comme ça je ne voyais pas les « super managers » d’une incompétence incroyables des hypocrites, des gens pathétiques. qui traitent les gens comme des merdes j’ai jamais compris qu’ils n’aient jamais eu l’inspection du travail car réellement c’est de l’esclavage moderne, tous simplement quand t’as pas vraiment de diplôme ou que tous simplement il y a pas de travaille et que tu n’as pas envie d’être un chômeur tu prends mais comment ils te traitent c’est juste incroyable, est ce qu’elle est toujours la plus grande hypocrite à l’époque c’était Ra…, puis ses subordonnées, une manager hystérique complètement dingue Djam…, Erwan toujours la bas et toujours responsable de l’ouverture du courrier wouawww qu’elle évolution impressionnante. Bref Vos messages m’ont fait un come back que je ne regrette pas du tout et depuis j’ai EVOLUE. LOL bon courage à ceux qui travaillent toujours la bas…

    Répondre
  • Nous aussi nous, nous plaignions de manière général des conditions de travail, pas d’augmentation de salaire pour des éléments qui travaille de puis plus de 5 ans voir beaucoup plus, le SMIC + prime de productivité +/- 120€, des condition de travail difficile (Bruit, poussière, debout toute la journée, cadences de travail élevées, etc…)

    Je suis comme une majeur partie de mes collègues au SMIC, malgré des demandes effectuées par moi même et des collègues restées pour certaine sans réponse. Aujourd’hui nous somment totalement décourager et de moins en moins motivé au travail et cela ce ressent sur le moral. Nous, nous sentons très peu écoutés par notre hiérarchie qui semble totalement fermé à nos sollicitations.

    Je n’es qu’un regret aujourd’hui c’est d’avoir signé un CDI et TESSI comme beaucoup d’entreprises profitent de la crises pour sous payer leurs employé il est tellement facile pour eux de recruter des nouvelles personnes.

    Répondre
  • Nouvelle magouille chez Tessi. Embaucher des jeunes en alternance, (sous pretexte du contrat de génération) pour ne plus faire appel à des CDD payés au SMIC, sachant que l’alternance c’est 80% de Smic. De plus pour les former à leur façon.

    Leurs donner des postes à responsabilités, sans regarder si des personnes en CDI ont les compétences requisent pour ces postes.Ne regardant même pas leurs CV des CDI, ni affichant ces postes à responsabilités pour en les CDI avec la formation en interne, mais faire profiter de ces postes nouvellement créer ou à responsabilités aux CDI. Mais formant en interne, de nouveaux arrivant à ce genre de poste.

    Les emplois pour les séniors n’ont aucune place chez Tessi. D’ailleurs ils font tout, pour démotiver les séniors et les faire démissionner, pour faire place qu’aux jeunes.

    Répondre
  • Bonjour,
    Je travaille en tant que prestataire j’aurais aimé entrer en contact avec un syndicat et l’inspecteur du travail car ça ne va pas du tout avec eux, je suis en CDD chez eux s’engager chez eux est un piège. Aucun respect humain chez eux même malade on a droit d’être harceler.

    Répondre
    • Vous êtes de quelle région ? En syndicat il faut aller voir la CGT et l’inspection du travail celui de votre région.

      Répondre
  • Et bien, venant d’être contacter par TESSI pour un poste d’opé de saisie je suis assez ammusé de lire tous ses comm
    Demain je doit rappeler un gars pour un entretien d’embauche téléphonique
    je vous dirais la suite
    Cependant dans ma jeunesse j’ai fait des boulos dans des boites de télémarketing et enquete avec ambiances et REX similiaire à TESSI

    Répondre
  • Je réside dans le 91

    Répondre
  • En plus pour les postes chez tessi les contrats sont modifié ils mettent opératrice de saisie sachant que le poste que j’occupe dans cette entreprise est celui de gestionnaire en assurance en regardant la fiche de poste au niveau des habilitations. Il y a de la magouille, cela pour ne pas nous payer correctement

    Répondre
  • Et oui c’est bien ça Laya972, sans compter les postes d’opératrice polyvalente, travaillant pour un certain client comme indiqué sur son contrat, et qui du coup se retrouve a travailler pour un tout autre client, c’est illégal. Sur Lyon ils ont été condamné par les prud-hommes pour ce motif, et également harcèlement. Sans compter également qu’ils mettent également sur les contrats, opératrice de saisie, et vous n’êtes jamais en saisie, mais en préparation. Sans compter également les embauches de favoritisme, amis, copains, conjoints etc… et qui arrivent au bout de 3 mois d’embauche, a avoir des postes de référents, chef d’équipes, voir même responsable d’exploitation. Alors que certains n’ont jamais eu de poste à responsabilité (a part des gestions de stock lol ou cantinière, d’autres vendeuses) Trop fort Tessi dans la magouille, mais la route tourne comme on dit, et qui rira bien, rira le dernier.

    Répondre
    • Enfin Magouille et Cie, tu me rassure je ne suis pas la seule à l’avoir vu et aussi j’ai appris qu’une fois avoir fait plusieurs contrats chez eux on perd son ancienneté au sein de tessi,ton ancienneté redémarre à partir du moment où on a un nouveau contrat chez eux.

      Répondre
  • « Vous aimez travailler chez Tessi ?  »

    Tessi, toujours une donnée de Misère;

    Tessi augmente son capital et ses bénéfices. Je participe, tu participes, il participe, nous participons, vous participez. Tessi Profite.

    Nos vos, vos vies, valent plus que leurs profils !

    Salariés au taquet, non à la précarité ! Non à l’esclavage, non à l’exploitation. A bas la misère.
    Les cadences augmentent, mon salaire doit augmenter, oui à la dignité, que mon travail soit fierté, respecté et non sous estimé.

    Ces contrats éphémères, aucune vie n’est pépère, si Tessi fait du profit, mes efforts sont investis ou payés à petits prix : C’est me condamner à une petite vie.

    La précarité, y’en a marre ! les salaires de merde y’en a marre ! Les inégalités, l’exploitation, le capitalisme…. Y’en a marre !

    Céder un peu, c’est capituler beaucoup. De l’argent il y en a, dans les poches de Tessi.
    Enrichire Tessi, c’est ça la pénabilité.

    Qui sème la misère, récolte la colère !

    TOUS ENSEMBLE ET POUR GAGNER;

    Répondre
    • Salut Magouille et Cie
      Je souhaiterais vous parler, comment faire ?
      Salutations

      Répondre
  • Salut les trolls !!
    J’ai 53 ans et galère.. je suis rentré dans le monde TESSI !!! depuis pas longtemps.. bon, premier constat : les TR versés 2 mois après et comme je suis rentré le 20/02, 4 TR !! yesss !! autre sujet important : les jours fériés ne sont pas payés avant 3 mois d’ancienneté (CC oblige), joli mois de mai en perspective !!! sinon, je suis au scan et heureux !! lol !! faites l’amour, pas la guerre… et Tessi investit fort dans l’ IA !!! au secours!!!!

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>